Brèves de blog

• Ca bouge toujours dans la santé et chacun des grands groupes pharmaceutiques mondiaux cherche sa voie pour trouver les médicaments, méthodes ou savoirs nouveaux nécessaires pour soigner dans l'avenir et si possible, mieux que les concurrents. La mode nouvelle est aux sciences du microbiome ,c'est à dire le monde des bacteries dont on pense que le déséquilibre pourrait participer de certaines maladies comme la maladie de Parkinson, le diabète, ou la sclérose en plaque. Si donc, jeune chercheur vous avez des idées sur le monde des bactéries, n'hésitez pas à vous lancer, les fonds d'investissements sont à la recherche de start up dans ce domaine!
  
  Il y en a deux gros, Health for Life Capital qui dispose de 160 Millions d'euros fraichement levés chez du beau monde tel Novartis, le sucrier Téréos, Danone, le fabricant de levure Lesaffre ou Bel et le fond Flagship Venture qui a levé 537 millions de dollars.
  Le jeu consiste à distinguer les "bonnes" bactéries des "mauvaises"  et à revisiter nos pratiques de grande hygiène qui nous priverait des bonnes bactéries dans la période 0/3 ans, ou notre pratique de la césarienne qui nous priverait d'autres ou encore de développer des antibiotiques selectifs qui ne s'attaqueraient qu'aux mauvaises,bien sur, comme Eligo Bioscences de l'écurie Heath for Life Capital.La start up Seres Thérapeutics dans lequel Nestlé a investi 60 millions de frnacs suisses et qui a été introduite directement au Nasdaq est dejà valorisée 700 millions de dollars.
  Une seule pouliche gagnante dans votre écurie et c'est le jackpot !
  
  
• Vous connaissez le nom à la fois célèbre ( l'Aéropostale!) et toujours bizarre de Latécoère , le groupe toulousain d'aéronautique qui après des difficultés de croissance majeures est reparti du bon pied après un entrée au capital de deux fonds américains, Apollo et Monarch qui l'ont débarrassé de sa dette en prenant 26,4 pct de son capital. Latécoère est le premier fabricant mondial de meubles avioniques et le deuxième pour les systèmes d'interconnexion. Il fabrique aussi des portes d'avions en Tchéquie, des tronçons de fuselage au Brésil et divers équipements électriques.
  
  Sa vision de l'avenir va vers toujours plus d'électrique et donc de cablage et d'interconnexions.Sa filiale de cablage Latelec qui possède déjà une usine de 1000 salariés à Toulouse, une autre de 300 salariés en Tunisie et une de 350 salariés au Mexique vient d'annoncer la construction d'une autre unité de 300 personnes au Maroc à Casablanca qui assemblera des meubles avioniques dans lesquels s'insèrent des calculateurs.
  
  Tout cela pour répondre à la montée en charge de la production d'A 320 Neo de 44 à 60 avions/mois à partir de 2019 et celle du long courrier A 350 qui devrait monter à 10 avions/mois dès 2018.Seuls mécontents, les personnels de l'usine de référence de Toulouse qui restera en plateau du point de vue de ses effectifs à 700 salariés, mais tout proche du bureau d'étude.
  On souhaite en tous cas Bonne Chance à ce nom mythique des débuts de l'aéronautique dans ses développements nouveaux.
  
  
• Grande victoire pour Vivendi et surtout pour son emblématique dirigeant, Vincent Bolloré, qui a réussi à prendre assez largement la main dans le controle futur  de Télecom Italia. Il ne possède qu'un peu plus de 20 pct des actions mais a réussi à faire accepter une augentatioin forte du nombre des membres du Conseil d'Administration de 14 à 17, pour y intégrer 4 représentants de Vivendi et à repousser une tentative de diluer cette participation par la conversion proposée d'actions d'épargne de Télécom Italia en actions ordinaires. 
  
  C'est le résultat de la,prise de participation mais également de vingt ans d'intégration dans le monde italien des affaires pour Vincent Bolloré à titre personnel, un effort que Bolloré a été le seul français à faire et qui est capital si l'on veut être accepté par un establishment itallien tout aussi délicat et nationaliste que ses homologues d'autres pays européens.
  
  L'autre arme de Bolloré et de Vivendi est la possibilité de permettre de réaliser la  fameuse convergence des activités entre medias et télecoms chère  à Jean Marie Messier en offrant à l'opérateur italien l'accès au portefeuille de contenus de Vivendi. JM Messier y avait cru, beaucoup trop tôt pour lui, elle arrive peu à peu grace aux capacités techniques des smarpthones actuels et futur et au changement de culture des nouvelles générations.Monsieur Fourtou n'y avait pas cru et Vincent Bolloré doit le regretter aujourd'hui
  
  Enfin maintenant que les opérateurs low cost ont été absorbés par le marché, l'heure est de nouveau à la concentration partout en Europe et dans le monde pour mutualiser les coûts. Nul doute que l'habileté manoeuvrière de Vincent Boilloré en fera  un des acteurs centraux du jeu