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CaDerange
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7 mars 2012

Brèves de Blog..pétrolières (suite)

  • Première femme nommée aux commandes d'une sociéte pétrolière qui sont traditionnellement un monde plutôt masculin. La société dont il s'agit est d'importance puisqu'il s'agit de Pétrobras, la compagnie nationale brésilienne et la période choisie est capitale pour cette société puisqu'il s'agit de conduire au succès les travaux d'exploitation des énormes gisements présalifères brésiliens dans les ultragrandes profondeurs pour, espère t on, y trouver jusqu'à cent Milliards de barils de brut . Elle s'appelle Maria Das Gracas Foster, ingénieur chimiste et master en économie, est une proche de la Présidente du Brésil, Dilma Roussef, est issue des favelas de Rio, a commencé à travailler à 8 ans et a connu une enfance difficile. Elle  a fait toute sa carrière chez Pétrobras où elle est entrée en 1978. Elle est réputé comme un femme à poigne, qualité dont elle aura sans nul doute besoin dans son nouveau poste. Nous lui souhaitons bonne chance en tous cas
  • Au Kazakstan se déroule depuis une dizaine d'années un projet majeur de mise en production d'un megagisement trouvé dans la mer Caspienne dont on estime qu'il contient 10 milliards de barils de brut. Seulement voilà, les conditions, climatiques en particulier de la zone, sont absolument épouvantables avec des températures l'hiver de - 40 °C et l'été de + 40°c, des sables mouvants et beaucoup de vent et de poussières.La Caspienne qui est une mer de faible profondeur y est gelée tout l'hiver.
    Ils se sont mis à 7 compagnies( ExxonMobil, Shell, Total,Eni, la société kazakh KMG ConocoPhillips et Inpex) pour partager les risques sur un  tel projet ce qui n'est pas necessairement un avantage surtout qu'ils avaient décidé de laisser la responsabilité technique à l'ENI.Les difficultés techniques lieés à la complexité des champs, au climat, au peu de compétences locales, au manque de soutien des autorités on fait déraper le timing et les budgets et ont donné lieu à des tensions très vives entre les partenaires au point que le projet a failli être abandonné à plusieurs reprises et qu'il a fallu créer une coentreprise pour gérer la production, la North Caspian Operating Company,NOOC et se partager certains types de travaux en fonction des compétences des uns et des autres.La difficulté majeure est la composition du brut qui est lourdement changé en Hydrogène sulfuré et présente de ce fait des risques d'explosions multiples001
    Néanmoins, nous y voici enfin. Les travaux onshore sont terminés à 97 pct et ceux en mer le sont à 94 pct. Il a fallu construire une ile artificielle ci contre dans la Caspienne, D island, que l'on peut considérer comme l'équivalent d'une plateforme de production dans d'autre gisements et circonstances.Spécificité, elle est construite sur une membrane imperméable de 2x2 km pour éviter les pollutions.
    Le pétrole lui même se trouve à 4200m sous la surface et sera extrait par 20 puits de production.Le débit prévu est de 370 000 barils/jours avant de passer à 450 000 en améliorant la récupération par injection de gaz.C'est prévu désormais pour fin 2012!
    Un eseconde phase prévue à l'origine est en cours de discussion à la NOOC. Le forage sera confié à ExxonMobil, la construction en mer à Shell, celle à terre à l'ENI et la coentreprise de production à une structure à créer.
    Au total il en aura couté 24 milliards d'euros pour venir à bout du projet. C'est le plus grand gisement du monde sans doute mais les partenaires auront sans doute besoin de plus d'années que d'habitude pour récupérer leur investissement. A l'époque où les productions journalières des "Big Oil" a tendance à s'effriter les 370 000 barils/jours seront néanmoins les bienvenus...
  • Total est en train de discuter d'une participation dans un projet de raffinage et de pétrochime à 9 milliards de dollars, en Chine. C'est le Koweit, actionnaire à 50pct avec Sinopec qui devrait lui céder une partie de sa participation. On petu supposer par contre qu'il en garde l'approvisionnement.
  • La bataille pour le pétrole de l'Arctique a déjà bien commencée,002 en particulier dans la mer de Barents, au nord de la Norvège et de la Russie. Les raisons en sont que les sites d'exploration et de production éventuelle ne sont pas encore trop éloignées des côtes et surtout que la Norvège et la Russie avaient réussies, après des années de discussion infructueuses à se mettre d'accord sur la  ligne de partage de leurs eaux territoriales
    Statoil, la compagnie nationale norvégienne vient d'annoncer la découverte d'un nouveau gisement en mer de Barents à 200km au nord ouest de la laponie norvégienne, baptisé Havis dont les réserves de brut sont estimées entre 200 et 300 millions de barils. Avec le gisement de Skrugard voisin, ça fait 600 millions de réserves de plus dans le portefeuille de Statoil et la perspective de voir sa production journalière remonter.
    C'est en effet un élément important de la valorisation des sociétés pétrolières  surveillé par les analystes que la compensation tous les ans de la perte de production liéee au vieillissement des gisements.Statoil qui a un objectif de production journalière de 1,4 Millions de barils.jour pour 2040 y est particulièrement attentif et a préféré se séparer cette année de sa participation dans la société de gazoducs sous marins Gasled pour pouvoir racheter le pétrolier américain Brigham Exploration qui a découvert et mis en exploitation plusieurs gisements de gaz de schiste dans le Montana et le Dakota.
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CaDerange
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