Après Laksmi Mittal, Vijay Mallya...

Un autre personalité indienne émergente dans le milieu des affaires et particulièrement des sociétés Françaises. Il s'agit de Vijay Mallya, le patron de la société indienne de bière et de spiritueux United Breweries.Comme Laksmi Mittal, c'est un autre capitaliste flamboyant de ce pays qui possède également maintes propriétes dans le monde, un chateau en grande Bretagne, bateaux et jet privés, écurie de chevaux de courses, les attributs incontournables du capitaine d'entreprise qui a réussi. En plus il est député dans son pays.

Sa fortune lui vient de la société que son père à racheté en 1947 lmors de l'indépendnace du pays, United Breweries. Il a su developper sa marque phare dans la brasserie, la bière Kingfischer,qui possède un tiers du marché indien.Dans un pays ou la publicité sur les alcools est interdite il a su créer sa propre compagnie d'aviation au nom de sa bière, Kingfischer Airlines, un peu comme Branson a su capitaliser sur Virgin Airlines pour créer ensuite  sa chaine de magasin Virgin. En plus de la bière, United Breweries possède des marques de whisky ou de rhum et veut maintenant s'etendre dans le domaine des vins et spiritueux plus haut de gamme.

A quoi donc s'intéresse t il en France? A un des fleurons de notre Champagne, la marque Taittinger, acquise par la société hotelière Starwood lors du rachat global du groupe familial Taittinger fin 2005 et dont cette dernière avait annoncé dès le depart son intention de la revendre.Une demi douzaine de candidats sont sur les rangs pour la racheter à commencer par la famille Taittinger elle même, le producteur de "cava" espagnol Freixenet, Albert Frere qui s'est déjà retiré, voire PernodRicard qui le dément tout en affirmant son intention de devenir numero Deux du Champagne. United Breweries en tous cas aurait proposé 600 millions d'Euros pour Taittinger, si les rumeurs sont exactes néanmoins.

Peut être faudra t il nous habituer à ce nouveau nom d'un investisseur indien. Un challenge en tous cas pour lui dans un pays plutôt acquis au patriotisme économique.A suivre donc avec attention