La France rejette l'économie de marché

Un institut de sondage américain, GlobeScan, vient de réaliser, à la demande de l'Université du Maryland un sondage dans 20 pays différents sur l'appréciation dans ces pays de l'économie de marché et de la libre entreprise. La question exacte posées aux 1000 sondé par pays était la suivante:

"Le système de la libre entreprise et de l'économie de marché est il le meilleur pour l'avenir?"

Les résultats de ce sondage qui a été réalisé mi 2005 vous est donné ci contre. La France y arrive en dernière position c'est à dire le pays qui a la plus forte opposition donc à l'économie de marché et à la libre entreprise.Tous les autres pays occidentaux se retrouvent dans le haut du tableau qui est d'ailleurs couronné par la Chine, converti récent à l'économie de marché mais enthousiaste.

Ce qui est plus particulièrement frappant est le fait que nous soyions le seul pays dont le score "pas d'accord" est supérieur et de loin au score "d'accord" ainsi que la fracture entre les scores des 19 autres pays dont l'évolution d'un pays à l'autre est régulier et le score de la France, très décalé vers le rejet de l'entreprise et de l'économie de marché.

Ce résultat a d'ailleurs interpellé le directeur du projet à l'Université de Maryland qui a cherché à savoir le pourquoi de ce rejet. En fait il semble que les Français sont surtout enclins à refuser l'idée générale que l'économie de marché soit supérieure aux autres systèmes. Ils sont aussi beaucoup plus virulent à réclamer toujours plus de règlementation pour encadrer les entreprises.

Tout cela est finalement assez cohérent avec ce que nous savions du peu d'estime des Français envers leurs entreprises et leurs entrepreneurs.Je suis même sur que si ce sondage avait lieu en ce moment même le résultat en serait encore beaucoup plus négatif pour ces pauvres entrepreneurs qui font quand même vivre le pays.

C'est dire l'absence totale de compréhension du fonctionnement de l'économie de marché en France. Cela explique aussi le rejet de la constitution europénne. Et cela pointe enfin du doigt l'énorme responsabilité des hommes politiques de tout bords qui étaient censés, avant et après Maastricht, nous éduquer sur le mode de fonctionnement du monde moderne. Car que nous le voulions ou pas, nous sommes définitivement dans ce monde là...