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CaDerange
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20 février 2006

L'ADN des matériaux

Deux  besoins industriels  et deux techniques pour les satisfaire sont en train de se rejoindre pour en arriver à définir un ADN en quelque sorte de tous les materiaux.

Il s'agit de la traçabilité des produits nécessaire au suivi en temps réel de l'acheminement de ces produits tout au long de la chaine logistique qui est une tendance forte de l'industrie de nos jours. La tendance du moment en est à l'amélioration des systemes de marquage avec les étiquettes RFID.

L'autre besoin est celui de la lutte contre la contrefaçon qui implique un suivi encore plus fin que le suivi logistique quasiment objet par objet tout au long de leur transport et de leur vie sur leur lieu de vente. De nos jours c'est plutôt la lutte contre la contrefaçon qui tire le marché et les développements techniques

Toutes sortes de techniques sont en cours d'évaluation ou d'utilisation comme les hologrammes, les codes à bulles, les empreintes numériques spécifique à un matériau. En quelque sorte on cherche à définir l'équivalent de l'ADN pour des matériaux d'une infinie diversité.

Or un matériau quel qu'il soit a une identité particulière qui découle de son vécu, de son origine, de la matière dont il a été fabriqué, et conditionné.La société Signoptic a developpé des techniques pour numériser l'ensemble des données lièes à ces particularités naturelles des produits. Elle peut s'appliquer particulièrement au vin, au textiles ou aux plastiques.

Une autre approche consiste à définir et enregistrer un marquage codé pour chaque article enregistré dans une base consultable par SMS si on a un soupçon sur l'origine de l'article.On peut renforcer le suivi en enregistrant le lieu où est supposé se trouver le dit article. Par contre un tel système, au niveau de l'article, impose de disposer de bases de données énormes et de systèmes de recherches très puissant pour devenir opérationnel.

Enfin l'autre idée est que tout étiquette comporte des petites irrégularités d'impression, de couleur, de taille qui la rende unique si on peut l'analyser avec suffisamment de précision.C'est le systeme Dotem qui est actuellement étudié par la Banque de France pour l'authentification des billets.

En parallèle, l' organisme de normalisation français, l'Afnor est en train de définir une norme de traçabilité qui comporte un voler marquage de l'article, les instruments techniques pour identifier ce marquage et traiter les modalités d'accés au système. elle aurait l'avantage d'être acceptée par la justice comme preuve juridique de la contrefaçon.

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CaDerange
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