Delanoë et l'anglais...

J'avais eu l'occasion de mentionner comme une des raisons de l'échec de la Ville de Paris dans sa candidature pour les Jeux Olympiques de 2012 face à Londres les capacités limités dans la langue de Shakespeare de l'Equipe mise en place pour supporter cette candidature.

Par la grace des émissions récapitulatives des fins d'années, vous avez peut être eu l'occasion de voir le Maire de Paris s'exercer laborieusement à prononcer son discours en Anglais au cas où Paris serait choisi. Le résultat était plutôt cruel pour lui et il n'y a pas de doute que dans les dernières tractations avec tel ou tel membre du CIO le soir avant le vote officiel, il n'a pas du être d'une grande utilité à son équipe. Alors que Sebastian Coe et Tony Blair devaient, eux, bien savoir se faire comprendre.

Dans les affaires comme sur la piste, le dernier détail compte. Et la faiblesse congénitale en anglais de nos élites politiques nous a sans doute couté cher.