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CaDerange
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4 octobre 2012

Florange: Bonne Chance, Monsieur Montebourg...

Ainsi donc ArcelorMittal a confirmé l'arrêt et le non redémarrage des hauts fourneaux de l'acierie de Florange et, surprise, a accepté le proposition de Ministre du Redressement Productif de prendre en charge la recherche d'un repreneur pour ces Hauts Fourneaux pour une durée de deux mois.

Calme plat du coup du coté du Ministre qui se voit désormais, lui qui n'arrétait pas de critiquer l'attitude de l'industriel, chargé de trouver un repreneur. Une tache pas facile compte tenu des handicaps du site, une localisation loin de tous accès aisé par mer alors que le minerai et le charbon sont importés par bateaux tous les deux, un age certain de ces hauts fourneaux , un besoin d'investissement important après 15 mois d'ârret et surtout un marché européen de l'acier en berne à - 20/25 pct du fait de la crise des ses deux clients majeurs, l'automobile et le batiment.

A qui peut on revendre des installations de ce type? A des aciéristes, non ou peu présents sur notre continent, comme les chinois ou les indiens.La cible première est le groupe indien Tata qui est déjà présent en France à coté de Florange où il produit des rails dans une usine qu'il vient d'ailleurs d'agrandir mais qui possède déjà des hauts fourneaux en Angleterre. Encore faudrait il que Tata Steel trouve des débouchés aux produits en bobines de Florange alors  qu'il utlise des produits longs. Sinon ce sont les chinois qui peuvent être intéressés mais au franc symbolique....

Restera à les remettre en route après 15 mois d'inactivité. Le rapport commandé par le gouvernement parlait de 500 millions d'euros sur 5 ans pour l'ensemble du site. En supposant que le repreneur puisse les y mettre il faudra surtout trouver un marché pour les 2 millions de tonnes de brames ou de bobines qu'il peut produire. D'autant qu'ArcelorMittal n'est pas intéressé à traiter cette production dans la partie dite froide( c'est à dire le laminage) de Florange qu'il approvisionne depuis 15 mois d'autres sources.

Nul doute que Monsieur Montebourg, voyant la fermeture venir, avait déjà travaillé sur la recherche de repreneurs. Nous lui souhaitons Bonne Chance dans une tache que nous savons difficile, surtout dans des délais restreints...

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