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CaDerange
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6 février 2012

Brèves de Blog ...éoliennes...suite

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  • Le plan français de mise en place de capacités de production importante d'électricité éolienne vient d'être défini par les pouvoirs publics et donne lieu en ce moment à des appels d'offres respectifs pour chacun des parcs identifiés.Au total l'Etat prévoit des investissements de l'ordre de 10 milliards d'euros pour 500 éoliennes géantes

EIles seront répartis tout au long des côtes normandes et bretonnes en différents parcs comme mentionné ci contre.En commençant par le nord, on trouve le parc du Tréport pour lequel la Compagnie du Vent, dévenue depuis filiale de GDF Suez, a travaillé depuis 2005.Il porte sur l'installation de 750MW de capacité de production dans cette zone.

Immédiatement au sud sur la cote normande, on trouve le parc de Fécamp, prévu pour une capacité de 500MW puis plus au sud encore à Courseulles sur mer, une autre ferme de capacité comparable à 500MW.

 On passe ensuite à la cote bretonne nord avec le parc de St Brieuc pour 500MW additionnels et sud avec le parc de St Nazaire qui devrait atteindre les 750MW.

Au total donc ce sont 3000MW de capacité de production ( de crête) qui vont être mis en appel d'offre immédiatement sur un projet global de 10 000MW.Les 6/7000MW supplémentaire feront l'objet d'appels d'offre additionnels à partir du printemps prochain.

Les propositions soumises seront jugées sur la base du prix du kwh proposé qui entrera pour 40pct dans la note finale, sur le projet industriel proposé c'est à dire non seulement l'implantation proposée pour le parc lui même et les matériels mais surtout sur les usines à créer, leurs localisations et les emplois qui y seront créés, le tout pour 40pct de la note finale et enfin sur le soin apporté à la protection de l'environnement dans l'offre proposée par chacun pour les 20pct de la note restant. 002

Trois consortium comme çi contre ont déjà déposé leurs offres. Un consortium mené par EDF associé à l'opérateur danois Dong et utilisant des éoliennes fournies par Alstom de 6MW de puissance unitaire, un autre mené par GDF Suez associé à Vinci et initialement E.ON et équipé d'éoliennes d'Areva M5000 déjà testé en Allemagne et un autre mené par l'espagnol Iberdrola associé à l'opérateur français EOLE-RES avec des éoliennes Areva. Depuis E.ON s'est retiré de l'appel d'offre, arguant de la structure inhabituelle du projet, sans études sérieuses de sol et de vent(!!), et a été remplacé par la Caisse des Dépots et Consignations, c'est à dire le contribuable.Dommage, car l'expérience de l'exploitant c'était E.ON qui l'avait.

Chacun de ces consortiums ne cotera pas sur tous les projets. C'est ainsi qu'Iberdrola ne fera des offres que sur les deux champs bretons de St Brieuc et St Nazaire face à EDR et GDF Suez, qu'il n'y aura que GDF Suez sur celui du Tréport et qu'il n'y aura d'offres des deux consortiums GDF Suez et EDF que sur les sites de Fécamp et Courseulles.La aussi c'est bien dommage car les participants aux divers consortiums avaient annoncés qu'il ne pourraient justifier des implantations industrielles (usines de mats et usines de pales) que si ils étaient retenus pour deux projets au moins. Autant dire que les annonces pour des implantations içi et là (Le Havre pour une usine de mats d'Areva, une usine de nacelles à St Nazaire et de pales à Cherbourg pour GDF Suez/Alstom) restent des hypothèses de travail. Il est vrai que par les standards internationaux, les 3000MW de ces projets n'en font que des 'petits' projets et que les participants à ces projets disposent déjà d'installations industrielles dans les pays qui sont partis bien avant nous dans l'éolien ( Areva à Breme en Allemagne).

L'acceptabilité par les populations constitue une difficulté majeure en France, ce qui explique d'ailleurs le virage vers l'éolien de mer  des projets français bien moins difficiles à rendre acceptable que les projets de terre.GDF Suez qui vient d'inaugurer en Normandie un parc de 5(!) éoliennes qui lui a permis de franchir la barre des 1000MW( de crête) de capacité de production globale sur le territoire français, mentionnait une durée de réalisation, de la première idée à la production d'électricité, de 6 à 9 ans en France contre 2 ans à l'étranger seulement. Les obstacles mis en avant vont du bruit des éoliennes,au danger pour les oiseaux migrateurs et à la baisse du prix des maisons à la revente de 30 à 60 pct dans la zone après implantation des parcs d'éoliennes.

A suivre...

 

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