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CaDerange
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13 novembre 2011

Grèce: Et les impacts en dehors de la Zone euro?

Vous savez qu'il existe au sein de l'Union Européenne, un certain nombre de pays qui n'ont pas voulu adopter l'Euro et l'un d'entre eux en particulier , la Grande Bretagne, qui n'a pas voulu l'adopter, a toujours fait parti des eurosceptiques et n'aurait sans doute pas pu adopter le traité de Lisbonne si elle avait du passer par un référendum pour l'approuver!

La crise grecque et son pénible début de résolution a redonné du tonus aux eurosceptiques qui en profitent pour reposer la question de ses liens avec le reste de l'Union! Peut être ne le saviez vous pas mais la Grande Bretagne dispose pourtant déjà d'une série d'avantages sur les autres pays de cette Union qu'elle a réussi à obtenir de ses partenaires au fil des ans, par la pugnacité de ses négociateurs.

C'est ainsi que John Major en son temps avait obtenu de pouvoir rester en dehors du volet social de l'Union qui définit la politique sociale de l'Union, et donc en principe celle de ses pays membres, sur des sujets comme le temps de travail,le travail de nuit ou celui des femmes. Ce sont les travaillistes et Tony Blair en particulier qui avaient fait rentrer la Grande Bretagne dans le rang européen sur ces sujets.

Autres domaines, sur lesquels les britanniques n'apprécient pas la politique de l'Union et ses règles:la Sécurité et la Justice pour lesquels elle a obtenu une exemption de certains des accords signés depuis vingt ans. C'est en 2014 qu'elle doit en principe prendre une position sur l'acceptation ou non de ces accords.

Or le retour au pouvoir des conservateurs, leur alliance avec les libéraux démocrates, les projets de mise en place d'une taxe sur les transactions financières qui affecteraient lourdement la City, et par dessus tout çà les ennuis de l'Euro qui parasitent toute discussion sur tout autre sujet dans l'Union, renforcent la pression sur leur Premier Ministre David Cameron pour...renégocier les liens entre l'Union Européenne et la Grande Bretagne.

David Cameron jusqu'içi a joué le jeu de l'Union mais il sait bien que la moitié de ses députés ne sont pas attachés à l'Union Européenne. Il fait pour l'instant du dilatoire en ayant par exemple institué une Commission interministérielle pour étudier la liste de sujets qui pourraient faire l'objet d'une demande de rapatriement de pouvoirs de Bruxelles vers Londres.Or les problèmes de l'euro et de la Grèce, en poussant pour une harmonisation des politiques budgétaires et economiques et de certains sujets sensibles comme la fiscalité vont probablement aboutir à un besoin de modification du traité de Lisbonne et donc de réapprobation.

Une bonne occasion pour les eurosceptiques d'essayer de reprendre le contrôle de certains sujets. D'autant plus que quelques autres pays membres, eux aussi fatigués des péripéties grecques et de la mauvaise image que cela donne de l'Europe, pourraient bien venir se ranger du coté britannique....

A suivre.     

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