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CaDerange
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28 août 2011

Conquête de l'Arctique...pétrolière: ça continue

J'avais eu l'occasion d'attirer votre attention sur la bataille qui se dessine pour s'approprier les richesses sous-marines de l'Océan Glacial Arctique qui vont devenir de plus en plus accessibles avec le réchauffement climatique dans des messages des 23 mars et 18 aout 2007 et des 16 avril et 11 septembre 2008. Je vous invite à aller les relire si ce sujet vous intéresse.

Les pays intéressés sont les pays riverains c'est à dire le Canada et les Etats Unis, le Danemark de par sa possession du Groënland, la Norvège et la Russie.La Russie a tiré la première en allant déposer un drapeau russe au fond de la mer Arctique et en demandant en 2012 auprès de l'ONU une extension de sa ZEE, Zone Economique Exclusive, en principe fixée à 200 miles des cotes, à une vaste zone de 1.2 millions de Km2 entre la côte russe et le pôle Nord sous le prétexte que les fonds sous marins dans cette zone sont une extension du plateau continental russe.Canalblog 0001 002

Le pays qui par contre se considère comme le propriétaire du grand nord arctique est le Canada même.Lui aussi souhaite une extension de sa ZEE. La raison en est la même que pour tous les pays limitrophes de la mer Arctique, elle est suspectée de récéler des gisements de pétrole ou de gaz importants,équivalents à unn cinquième des réserves d'hydrocarbures non découvertes de la planète.

Le Canada, pour faire valoir ses droits, a cru bon de faire des manoeuvres militaires dans la zone avec des représentants des forces alliés. Michel Rocard y assistait d'ailleurs comme "Ambassadeur de France chargés des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. Encore un qui a de la peine à dételer!

Ce genre d'exercice a néanmoins le mérite de se rendre compte de la difficulté de différentes interventions dans de telle conditions climatiques. Par exemple,en cas de marée noire, on serait obligé d'arréter les nettoyages 1 jour sur 5 en juillet et 4 jours sur 5 en octobre du fait des conditions climatiques difficiles. Le plus gros problème est de savoir combien  de temps on peut travailler dans le froid     

 

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Commentaires
S
Très intéressante synthèse. Il est sûr que les états riverains se lanceront progressivement dans l'exploitation de ce qu'ils trouveront. Les conditions seront-elles pires que celles déjà rencontrées en Alaska et au Yukon?
CaDerange
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