Chinois sans scrupules, contrefacons, corruption etc....

Vous avez sans doute entendu parle des démélés de Danone en Chine avec son partenaire chinois dans leur coentreprise( obligatoire en Chine) Wahaha qui d'après Danone revendait sous sa marque des produits Danone contrefaits. Mlagre de longues actions devant la justice chinoise, Danone a du se résigner à baisser pavillon alors qu'ils croyaient avoir la loi pour eux.Même topo pour Schneider Electrique dont les produits étaient ouvertement copîés par son concurrent, qui a étét attque ar ce concurrent pour contrefacon, a réussit à prouver l'antériorité de ses brevets et a du quand même indemniser son concurrent local. La notion de propriété industrielle n'a pas le même sens en Chine et ailleurs dans le monde.

Mais il y a pire encore. C'est l'aventure de Alstom qui avait noué un accord de licence en 2004 avec le chinois Insigna Technologies, une émanation de l'Université de Zhejiang, vieille de trois ans seulement à l'époque de la session de licence.La session portait sur la technique dite de désulfuration humide qui permettait de désulfurer les gaz émis par les centrales thermiques de production d'électricité. Un procédé particulièrement utile dans un pays connu pour ses émissions de fumées soufrées dans ses innombrables centrales à charbon.Une cession faite exclusivement pour la Chine continentale

Tout se déroule au début normalement et 6 projets sont ainsi lancés en 2005. En 2006 surprise,; Insigna arrète de payer les royalties qui vont avec la cession de la licence et teransfère cette kicence en violation de l'accord de licence à sa filiale Insigna M&E. Action en justice auprés de la Cour Internationale d'arbitrage de Singapour comme prévu dans l'accord.

Après quatre ans de procédures, le Tribunal de Singapour reconnait qu'il y a bien eu viol de l'accord de licence, tranfert illicite à une filiale et "sérieuse intention" d'aller concurrencer l'industriel français à l'export sur son propre terrain. Elle condamne Insigna à une amende mais qui du passer par le jugement d'un tribunal chinois pour être exécuté. Jusque là, rien que de la malhonêteté ordinaire pour le pays.

Là où ca devient croquignolet, c'est quand Insigna décide d'aller concurrencer Alstom dans son propre pré carré, au sein même de l'Union Européenne en répondant à des appels d'offres pour dépolluer des centrales en Bulgarie et en Roumanie !!Elle utilise comme fausse barbe une société d'ingénieurie italienne Idreco mais perd le premier appel d'offre pour la centrale de Rovinari en Roumanie pour offre techniquement insuffisante. En 2008, par contre succès du même binome pour la centrale bulgare de Maritza East2. Un projet d'une centaine de millions d'euros financé pour 36 millions d'euros par le BERD(Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement dont je crois Monsieur Attali a été Président) et pour 34 autres millions par le fond ISPA, un fond communuataire crée pour aider à la mise aux normes européennes des nouveaux entrants dans l'Union.

S'ensuivent deux ans de procédures, d'enquetes diverses et de découvertes de malversations diverses mais toujours pas d'annulation de l'appel d'offre.Or le temps presse, la centrale doit être aux normes avant Fin 2011. Aux dernières nouvelles, pour pallier à la suspension des paiements des subventions de la Bred et  de l'lspa, la Bulgarie ferait appel à des financements... chinois.

Même processus l'année d'après pour la centrale roumaine de Craiova pour laquelle Altsom remporte l'appel d'offre mais qui est cassé quasi immédiatement sur intervention personnelle du Ministre de l'industrie roumain et pour lequel le directeur du complexe de Craiova est embauché par Insigna/Idreco. Avec bien sur un financement européen à la cle, par le Feder(Fond Européen de Développement Régional) cette fois.

L'affaire est loin d'être réglée. Un exemple de naïvété de nos instituitions et de l'incapacité de nos organismes de controle de faire leur travail de controle de l'utilisation des fonds dépensés. Sans doute sur fond d'une corruption que l'on sait un mal endémlqiue dans ces pays 

Penser qu'une société européenne peut ainsi se faire copier en toute impunité et concurrencer ensuite sur ses propres marchés dans des développements finançés par l'Union europenne est tout de même ahurissant. Il est vrai que, quand on n'a  pas vécu dans des pays corrompus, on a peu d'idée de ce que cette gangrène représente vraiment et on se laisse berner facilement, d'autant plus que des sociétés internationales ayant pignon sur rue s'y laissent aller également...

Dans des pays corrompus, sous votre nez, vos employés peuvent fort bien rackèter intérimaires et stagiaires en s'attribuant le mérite de leurs postes et vos gardiens peuvent également rackètent le personnel qui vient chez vous... sans que vous en sachiez jamais rien.Alors quand il s'agit de centaines de millions d'euros