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CaDerange
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19 mai 2010

Crise : un Grand Bravo à Nicolas Sarkozy, Merci au Marché et un Bonnet d’âne au personnel politique

Reprise des articles de ce blog après quelques semaines d’interruption, un voyage au Japon et quelques crises mal gérées par le personnel politique européen, une crise physique, celle des cendres du volcan islandais et une crise financière et institutionnelle, celle de la dette grecque et de l’écroulement de l’Euro. Que dire de tous ces évènements ?

Ma réponse est en rubrique. Une réponse assez lamentable des autorités politiques des différents pays de l’Union Européenne qui matérialise l’amateurisme sur trente ans de notre classe politique européenne qui a crée une monnaie, l’Euro, au succès populaire indéniable mais dont les fondements étaient d’argile avec un mix de pays aux performances économiques diverses, de l’Allemagne à la gestion sérieuse et appliquée en anticipation sur les efforts à effectuer jusqu’au folklore de celle de certains pays dont la Grèce et dans une certaine mesure de la France .C’est simple la crise actuelle a montré que 20 pays sur 27 de l’Union européenne avaient été gérés sans respecter les critères de Maastricht, en s’endettant jusqu’au cou , sans prévoir les retour de bonne fortune et avec une suffisance indécente. Un Bonnet d’âne donc pour tous ces politiciens.

Deuxième acteur de cette pantomime, le Marché. Que ne l‘a  t on vilipendé, ce marché ! Exclusivement composé de spéculateurs, n’est ce pas Madame Lagarde, il n’a pas su apprécié à sa juste valeur la force de l’économie de l’Union Européenne, bien sur et a joué contre l’euro et contre l’Europe. Il ne fallait pourtant pas être grand clerc pour se rendre compte que l’ensemble des pays européens vivait sur un bien trop grand pied à coup de trente à quarante pour cent d’excédent de dépenses sur les recettes et que donc ca ne pourrait pas durer éternellement. Si le « marché » n’avait pas en fin de compte manifesté son agacement et sa clairvoyance, nous en serions toujours à des engagements de dépenses excessifs et sans commune mesure avec les performances économiques des pays. Le résultat en sera sans nul doute difficile socialement à supporter pour certains pays en particulier, mais il était inévitable. Merci donc au marché de nous avoir rappelé à l’ordre de l’orthodoxie financière « familiale » en quelque sorte qui veut que l’on ne puisse longtemps dépenser 30pct de plus que ce que l’on ne gagne.

Un Grand Bravo enfin pour Nicolas Sarkozy qui a donné l’impression, dans cette situation d’être le seul dirigeant européen à pouvoir hisser son comportement au niveau de gravité de la situation.C'est simple s'il avait pas été là l'Euro aurait complètement dévissé. Un seul regret c'est qu'il n'ait pas pu faire montre de sa pugnacité plus tôt. Il est vrai qu'il y avait des élections en Allemagne et que donc Angela Merkel était bloquée alors que le marché avait lui toute sa capacité à agir, dans un sens ou dans l'autre. C'est Michel Barnier qui constatait que le temps du marché et celui du politique n'avaient rien de comparable. Peut être mais ca a failli couler l'Euro et l'économie européenne. Un Grand Bravo à notre Président pour avoir su mener la contre attaque.

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Commentaires
G
L'Europe, à travers cette crise, a montré ses faiblesses... A l'évidence, la construction à 27 a été mal pensée : trop rapide, elle a pris le risque de mettre dans le même panier "des oeufs de fraîcheur différente" quand il aurait fallu, au contraire, harmoniser les politiques sociales et fiscales des pays déja dans l'U.E pour commencer, puis celles des pays candidats préalablement à leur intégration ... En somme, on a mis la charrue devant les boeufs ... avec les conséquences que l'on connait aujourd'hui.<br /> Le Président français, confronté à cette crise, a su prendre les décisions qui s'imposaient et tirer, avec lui, les partenaires européens qui trainaient les pieds ... pour trouver une solution à la crise. Bravo donc ! Il est vrai que l'activisme effrèné qui l'habite et que l'on peut, quelquefois, lui reprocher ne s'exprime jamais avec autant de bonheur qu'en temps de crise ! Ceci confirme, en tous cas, qu'en 2007 nous avons fait le bon choix !<br /> La France devra, maintenant, rentrer dans le rang des bons gestionnaires et là,compte tenu de l'attitude de l'opposition et des syndicats, ça n'est pas gagné !
CaDerange
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