Un concurrent allemand du TGV en Chine

En même temps qu'en France nous mettions au point le TGV qui fait la gloire de la France, d'Alstom et de la SNCF,nos amis et néanmoins concurrents allemands travaillaient sur deux technologies concurrentes. Une semblable à celle de nos TGV qui a donné l'équivalent allemand, l'ICE, en service en Allemagne sur plusieurs lignes. et une autre, plus ambitieuse techniquement, basée sur la sustentation magnétique baptisé Maglev.

La technique consiste à utiliser sur un parcours sans fin la technique des moteurs ou alternateurs electriques avec un rotor et un stator. Dans ce système, le train constitue le rotor et la voie le stator. La grande difficulté technique est de passer d'un systeme rotor/stator de diamètre fini comme dans un moteur à un système dans lequel le diamêtre est infini.

Le grand avantage du train à sustentation magnétique Maglev est qu'il n'y a plus de contact entre le train et la voie puisque le train est en "lévitation" au dessus de la voie, repoussé qu'il est par la répulsion magnétique. Le bilan énergétique en est donc meilleur ce qui permet soit d'aller plus vite soit de consommer moins d'énergie que les systèmes classiques type TGV/ICE.

Une première ligne expérimentale du Maglev a été construite en Chine entre Shangai et l'aéroport de Pudong sur une distance de 30 kilomètres. Les résultats de son exploitation en ont sans doute été bons puisque la décision vient d'être prise de batir une ligne de 170 kilomètres entre Shanghai et la ville de Hangzhou. L'installation de cette ligne se fera dans le cadre de l'exposition universelle de 2010.

Attention, au moment où nous fétons les 25 ans d'existence du TGV, nous perdons un avantage technique important et traditionnel dans le ferroviaire sur nos voisins allemands, voire nos futurs concurrents chinois...Heureusement le ferroviaire est très lié aux infrastructures qui par essence sont des investissements de très long terme et la technique Maglev n'est pas transposable sur nos lignes classiques. Cela ne veut pas dire néanmoins qu'il ne faille pas s'intéresser de près à la sustentation magnètique