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CaDerange
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29 mars 2015

Brèves de blog

  • J'ai eu l'occasion de vous parler en différentes occasions d'une société d'ingéniérie française discrête,-elle est lyonnaise-, Akka, qui accomplit de grandes performances inattendues,comme le rachat de son homologue du groupe Mercédès, MB Tech, et le développement d'activités qui flirtent avec le Milliard de chiffre d'affaire et avec un effectif de 10 000 collaborateurs.
    Après cette réussite en Allemagne, Akka passe désormais à l'attaque...en Chine où ils viennent de créer une joint venture avec le constructeur chinois BAIC après plusieurs mois de négociation.
    BAIC est le 5 ème constructeur chinois qui participe de deux coentreprises, comme il est d'usage en Chine, avec Hyundai et Mercédes, et qui construit et vend également sous sa propre marque. Le marché des marques chinoises est faible, de l'ordre de 20 pct toutes marques confondues et plutôt en baisse face aux marques étrangères. Le gouvernement veut inverser cette tendance en forçant les dites marques étrangères à participer à la création de modèles sous marque chinoise. C'est d'ailleurs l'une des conditions qui avaient été mises au "sauvetage" de PSA pa
    r Dongfeng.
    Dans le cas de BAIC, c'est Mercédés qui, confronté à la même exigence des autorités chinoises,avait adressé BAIC à son ex filiale de technologie MB Tech et donc à Akka qui l'avait racheté entre temps.
    La coentreprise à 51/49 pct, BAIC/Akka, doit donc développer une grande berline et un gros SUV sur la base de plateformes Mercédès pour mise sur le marché fin 2016 avec pour objectif d'offrir un haut niveau de qualité perçue dont les personnels Akka seront plus particulièrement responsables.
    L'implication d'Akka devrait se traduire par un chiffre d'affaire réalisé en Chine de l'ordre de 200 millions d'euros et devrait lui permettre de mieux s'implanter sur le premier marché automobile au monde.

  • Un marché qui se porte très mal par contre est le marché russe qui subit sévèrement le contrecoup des sanctions occidentales en riposte à la crise ukrainienne accompagnée d'une fuite considérable de capitaux, de la forte baisse du rouble et de l'augmentation des dépenses militaires. C'est dire que l'économie y va très mal ce qui se traduit par un écroulement d'un marché automobile précédemment florissant. 
    C'est ainsi qu'après une première chute de ce marché de 10 pct en 2014, nous en sommes sur le premier trimestre 2015 à une effondrement de 30 à 35 pct! Chaque constructeur essaye de gérer la situation au mieux soit en augmentant quand c'est possible le taux d'intégration locale pour diminuer l'impact de la chute du rouble, soit en coupant drastiquement la production.Sans compter l'augmentation des prix de ventes.
    PSA a vu ses ventes s'écrouler de 80 pct en début d'année après 34 pct déjà en 2014.Elle n'a réussi à vendre que 1600 voitures depuis le début de l'année
    La Général Motors, dont les ventes étaient significatives dans le pays avec 130 000 Chevrolet et 65 000 Opel, vient de décider de fermer carrément son usine de St Petersbourg. Il lui en coutera 600 Millions de dollars de pertes sur le premier trimestre.
    Nissan vient de mettre son usine de St Petersbourg en chomage technique du 16 au 31 mars.
    La situation est plus compliquée pour Renault qui a racheté avec Nissan les usines Avtovaz qui commercialisent les Lada, la marque nationale, et qui représentent à eux trois 31 pct du marché. Il n'est pas possible dans ces conditions de fermer et la seule solution est de faire le gros dos en attendant que le marché reparte. Reste qu'à la vitesse où les pertes s'accumulent, le statu quo ne peut durer très longtemps.
    A suivre donc...

  • Plastic Omnium, l'un de nos grands équipementiers automobile , spécialisé dans les produits plastiques,pour pare-chocs avant et arrière, tableaux de bord et réservoirs de carburant pour lesquels le plastique a remplacé les métaux, travaille déjà sur la génération suivante de produits, quand les plastqiues seront remplacés par d'autre produits plus complexes et résistants en particulier par des composites à base de fibre de carbone.
    Le grand driver de cette évolution est la nécessité d'allèger les véhicules pour en diminuer les consommations et donc les émissions de CO2 et pour cela il faut aller au delà du plastique en lui apportant, avec de la fibre de verre ou de carbone, des propriétés mécaniques que les plastiques ne possèdent pas naturellement.Ce qui permettra de produire des pièces de structures comme des planchers arrières ou des planchers avants.en remplacement de pièces en acier.
    Plastic Omnium. pense signer à court terme avec PSA pour la fourniture d'une pièce de structure en fibre de verre et avec Hyundai pour la fourniture d'une poutre de pare-choc avant en fibre de verre et de carbone 

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CaDerange
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