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CaDerange
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7 mai 2009

Obama a des idées originales pour....réduire le déficit de l'Etat

Notre Président aurait, parait il,dit que Barack Obama manquait d'expérience, sans doute contrairement à lui même. Il a apparemment compris néanmoins très vite que l'accumulation des déficits budgétaires, qui est une tendance lourde dans le monde par les temps qui courent pour soutenir l'économie, n'est pas soutenable à terme et que donc il fallait revoir les politiques publiques.

Le projet de budget américain qui est en passe d'être approuvé est déficitaire de 378 milliards d'euros ce qui, ajusté à nos populations respectives( 60 millions contre 320 Millions d'habitants en très gros) est inférieur au 100 milliards prévisibles pour le Budget de la France.Il a donc fait appel..; aux fonctionnaires eux mêmes pour proposer leurs idées pour réduire ce déficit car, dit il, "les meilleures idées émanent souvent des travailleurs pas seulement de l'encadrement". Objectif trouver 100 millions de dollars( 75 millions d'Euros d'économies) ce qui n'est pas extaordinaire en soi puisque, vous avez noté, on parle içi de millions alors que pour les déficits on parle de milliards. Il faut, a  t il dit, supprimé ce qui ne marche pas.

Une approche semblable à notre politique de Revue Générale des Politiques Publiques, RGPP, qui date déjà du prédécesseur de Nicolas Sarkozy Dominique de Villepin et d'un autre concurrent et pas vraiment ami de notre Président, Jean François Copé. A ceci près qu'il s'agissait dans le cas des RGPP d'une approche dite " Top Down", d'en haut vers le bas, dans laquelle on n'avait pas demandé aux fonctionnaires leurs idées sur les dépenses à réduire. Sans doute leur hiérarchie n'avait elle pas confiance dans leur inventivité dans ce domaine.

En tous cas, cette politique RGPP qui a pris deux ans pour se définir et commencer à recevoir un début d'application pour cause de "résistance au changement" dans les troupes, n'a pas donné pour l'instant les résultats escomptés puisque malheureusement le déficit continue d'augmenter considérablement. Une situation que les circonstances nous imposent et que je soutiens personnellement à l'heure actuelle, tellement les effets de la crise sont dévastateurs.

Ce n'est pas pour autant que les économies doivent être oubliés ou reléguées au second plan, au contraire dirais je, la montée des déficits imposent de devenir encore plus proactifs si on ne veut pas plomber les prix de revient de ce qui restera de notre industrie quand la crise sera passée.

Transmis donc à Notre président au cas où il rechercherait une méthode nouvelle, en complement à la RGPP,pour dynamiser la recherche des économies. Aprés tout, on a parfois de bonnes surprises quand on utilisent les acteurs à contre emploi.... 

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Commentaires
Z
Rendons à notre gouvernement la prudence de creuser les déficits en ne s'engageant que dans des voies productives de revenus pour l'état. Au lieu de creuser le déficit en subventionnant la consommation des ménages à coups de primes et d'allocations, avec peu de contreparties financières, la tendance est à la politique d'investissement. On creuse le déficit, certes, mais les sommes engagées ont le mérite de générer du revenu en contre-partie, ou de l'activité. Tel investissement dans telle entreprise créera des plus-values quand les bénéfices seront au rendez-vous, et les allocations de chômage économisées pèsent dans la balance des comptes.<br /> Contrairement à ce que bon nombre de commentateurs crient sur les toits, et qui n'ont aucune notion de gestion ou d'économie, ou tellement livresques qu'ils ne les appréhendent pas dans la réalité quotidienne de la gestion, le gouvernement tient un cap très logique, à contre-courant de ce qui s'est fait depuis 30 ans, et qui se montrera très fructueux lors du retour au beau fixe de l'économie. Cette politique mise sur du moyen, voire du long terme, et risque de couter cher au pouvoir en place. Mais pour le moment, elle me semble la seule issue possible.
G
Pourrait on, ou aurait on pu transposer la méthode Obama en France ? J'en doute ... En effet, le monde sérieux est conscient de l'existence de la crise et de sa puissance dévastatrice.Le monde sérieux est conscient de ce que la seule méthode pour en sortir est de "retrouser les manches" et de travailler davantage pour restaurer notre compétitivité et relancer notre Economie. Le monde sérieux, oui ! mais pas nos fonctionnaires ... Quelle est, en effet, la position des enseignants, des cheminots, des gardiens de prison etc.. en ces temps de crise et de pénurie ? Proposent ils de consentir,ne serait ce que temporairement, des efforts pour participer activement au redressement national ? Que nenni ! Non seulement ils ne proposent rien de tel mais ils demandent, que dis je, ils exigent des augmentations d'effectifs et de salaires ! Pour le coup, ils sont à contre courant de ce qu'il faudrait faire et en totale opposition de phase avec ceux qui, outre atlantique, sont réceptifs à la démarche de leur Président ...<br /> La culture du conflit social, en France, est telle qu'une approche à la Obama paraitrait presque surréaliste ... Cette culture du conflit constitue un des maux qui pèsent sur notre pays et handicapent lourdement nos Entreprises ! Elle imprègne les esprits, a le plus souvent le soutien de ceux là mêmes qui en subissent les conséquences ( voir les grèves à répétition des cheminots...) et rend impossible toute action basée sur la raison !<br /> Et cela, nos hommes politiques le savent ...
CaDerange
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