Obama a des idées originales pour....réduire le déficit de l'Etat
Notre Président aurait, parait il,dit que Barack Obama manquait d'expérience, sans doute contrairement à lui même. Il a apparemment compris néanmoins très vite que l'accumulation des déficits budgétaires, qui est une tendance lourde dans le monde par les temps qui courent pour soutenir l'économie, n'est pas soutenable à terme et que donc il fallait revoir les politiques publiques.
Le projet de budget américain qui est en passe d'être approuvé est déficitaire de 378 milliards d'euros ce qui, ajusté à nos populations respectives( 60 millions contre 320 Millions d'habitants en très gros) est inférieur au 100 milliards prévisibles pour le Budget de la France.Il a donc fait appel..; aux fonctionnaires eux mêmes pour proposer leurs idées pour réduire ce déficit car, dit il, "les meilleures idées émanent souvent des travailleurs pas seulement de l'encadrement". Objectif trouver 100 millions de dollars( 75 millions d'Euros d'économies) ce qui n'est pas extaordinaire en soi puisque, vous avez noté, on parle içi de millions alors que pour les déficits on parle de milliards. Il faut, a t il dit, supprimé ce qui ne marche pas.
Une approche semblable à notre politique de Revue Générale des Politiques Publiques, RGPP, qui date déjà du prédécesseur de Nicolas Sarkozy Dominique de Villepin et d'un autre concurrent et pas vraiment ami de notre Président, Jean François Copé. A ceci près qu'il s'agissait dans le cas des RGPP d'une approche dite " Top Down", d'en haut vers le bas, dans laquelle on n'avait pas demandé aux fonctionnaires leurs idées sur les dépenses à réduire. Sans doute leur hiérarchie n'avait elle pas confiance dans leur inventivité dans ce domaine.
En tous cas, cette politique RGPP qui a pris deux ans pour se définir et commencer à recevoir un début d'application pour cause de "résistance au changement" dans les troupes, n'a pas donné pour l'instant les résultats escomptés puisque malheureusement le déficit continue d'augmenter considérablement. Une situation que les circonstances nous imposent et que je soutiens personnellement à l'heure actuelle, tellement les effets de la crise sont dévastateurs.
Ce n'est pas pour autant que les économies doivent être oubliés ou reléguées au second plan, au contraire dirais je, la montée des déficits imposent de devenir encore plus proactifs si on ne veut pas plomber les prix de revient de ce qui restera de notre industrie quand la crise sera passée.
Transmis donc à Notre président au cas où il rechercherait une méthode nouvelle, en complement à la RGPP,pour dynamiser la recherche des économies. Aprés tout, on a parfois de bonnes surprises quand on utilisent les acteurs à contre emploi....