Chomage en vue dans le poulet: Merci les médias !

Ce qui devait arriver va arriver. Le chomage menace chez les éleveurs de poulet et toute la chaine de traitement agroalimentaire de ce délicieux volatile.

La faute à qui? La faute à tous ceux, journalistes, médias  et hommes politiques, qui ont révélé l'affaire, l'on considérablement amplifié, l'on faite murir et ont fini par susciter chez le consommateur la psychose de la consommation de volaille. Tout cela pour vendre leur copie, parler à la télévision ou à la radio, et pour la gloriole de passer pour un spécialiste du sujet. En oubliant qu'il y a derrière toute une industrie que leurs bavardages va  gravement affecter.

Le mouvement est déjà lancé. Inquiet de la grippe aviaire et sans avoir le temps ni la compétence de rechercher la vérité de l'information, les consommateurs ont deserté les rayons de volaille et les ventes sont en baisse de 25pct. En amont,  on ne renouvèle pas les CDD ou on prépare les licenciements.

Alors que les victimes de la grippe aviaire lors de la précédente épidemie dans le sud est asiatique, 63 personnes au total , sont tous des éleveurs en contact direct avec les volailles vivantes et sans doute insuffisamment protègés. La pandemie dont on nous parle à grand renfort d'annonces d'achat de vaccins(potentiels, rassurez vous) et de masques est une pandemie POTENTIELLE si le virus mute et devient transmissible à l'homme, ce qui ne s'est pas encore produit et ne se produira peut être pas.Et que,par ailleurs, le virus dont on nous parle, même le plus virulent ne résiste pas à la cuisson contrairement au prion de la vache folle, avec laquelle on a tendance à faire l'amalgame.

C'est ce que j'ai entendu lors d'une émission radio bien documentée, sachant réunir les vrais spécalistes du sujet et non adepte du catastrophisme. Comme quoi il y a aussi des médias sérieux qui font bien leur travail et ne se bornent pas au sensationnel, plus vendeur. Malheureusement quelques journalistes sérieux ne suffisent pas à donner une vision raisonnée d'un problème à une opinion publique pressée et peureuse qui aura toujours tendance à appliquer le principe de précaution.

Sachant cela, nos médias et nos gouvernants devraient peut être se poser un peu plus de questions avant d'étaler sur la place publique des problèmes qui mériteraient peut être un traitement plus "soft".

Comme le disais l'ancien Ministre, Claude Allégre, tout à l'heure, à la télévision, nous avons Mille milliards de chance de plus d'être renversé par une voiture en sortant dans la rue que d'attraper la grippe aviaire!