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CaDerange
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5 octobre 2005

Un pas en avant , deux pas en arrière.

Nos gouvernants semblent des adeptes du "un pas en avant, deux pas en arrière" sur bien des sujets. Monsieur Raffarin, quand il était Premier Ministre en était un pratiquant convaincu. Etait ce pour tater le terrain sur l'acceptabilité de telle ou telle mesure, je ne sais. En tous cas, comme toute la classe politico-syndicale était parfaitement au courant de cette méthode, il leur était facile de faire entendre une réprobation bruyante via des médias ccoopératifs pour que le Premier Ministre annule quasi immédiatement les dispositions qu'il avait pourtant annoncées précédemment.

J'avais pensé que le changement de Premier Ministre allait améner un changement de méthode significatif et que , lui et son équipe, saurait nous demontrer qu'ils avaient le courage de leurs opinions. Il semble qu'il n'en soit rien et que nous continuons sur le chemin du "taté du terrain" permanent avant reculade.

Quelques exemples recents: L'annonce de la taxation à 7.5pct des sommes récues au titre de l'intéressement par les salariés annulée des le 28 septembre. L'annonce du désengagement total de l'Etat de la SNCM annulé 48hrs seulement après l'avoir annoncée.La passe d'arme sur le paiement des soit disants subventions de Hewlett Packard oubliée une semaine après.La constatation que l'Etat vivait au dessus de ses moyens bruyamment annoncée et immédiatement oubliée pour le budget suivant.Sans oublier le patriotisme économique dont on attend la première manifestation effective. 

Parions que le forfait à 18 euros que le Gouvernement a prévu sans même oser l'annoncer dans son projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale passera également à la trappe ou sera au moins considérablement réduit.

Il semble donc que cette manière de faire des allers retours soit une méthode de gouvernement. Il me semble pourtant qu'il serait plus simple et plus courageux de terminer les études, vérifier ses informations avant de parler, prendre une décision sérieuse et réflechie et de s'y tenir si on y croit. Sinon ce sera la rue, les syndicats ou les sondages qui gouverneront...

Il est vrai qu'en démocratie, il faut être réelu et que donc la règle du jeu en est la gesticulation permanente.

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CaDerange
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