Anti Paludéens:Bravo SANOFI

Vous savez qu'une des maladies les plus répandues dans le monde, souvent mortelle(5000 victimes/jour) et que nous ne savons pas prévenir est le Paludisme ,un parasite transmis par le moustique, qui infecte beaucoup de zones tropicales et équatoriales de la Planéte.

L'industrie pharmaceutique a été attaquée de nombreuses fois sur son désintérêt supposé pour cette maladie, réputée peu lucrative puisque repandue dans des zones à faible pouvoir d'achat et faible protection médicale.Je n'ai jamais vu de preuves de cette affirmation mais je n'ai jamais entendu non plus cette industrie démentir le fait que leurs efforts de recherches dans ce domaine étaient limités.Il est bon de rappeller quand même que ce n'est pas parce que l'on fait beaucoup d'efforts de recherche que l'on TROUVE.

Sanofi-Aventis vient de faire mentir les détracteurs de l'industrie pharmaceutique en s'alliant avec la fondation  Drugs for Neglected Diseases Initiative(DNDI), émanation de Médecins sans Frontières et de l'Institut Pasteur pour commercialiser un nouveau médicament à très bas prix- 1 dollar le traitement- baptisé ACT alors que le traitement le moins cher est à 2.5dollars. Sanofi prendra en charge les frais de production conditionnement et commercialisation de ce remède qui a en outre l'énorme avantage de ne devoir être pris que trois jours par mois au lieu de journellement et de pouvoir être administré aux nourissons.Apparemment il s'agit d'un cocktail de médicaments connus mis au point par la Fondation DNDI et disponible à la fabrication par n'importe quel groupe Pharmaceutique puisque non couvert par des brevets.

Bravo donc à la Fondation DNDI pour sa trouvaille et à Sanofi-Aventis pour son effort financier en espérant que d'autres firmes pharmaceutiques s'associeront à cette initiative .

NB Pour avoir vécu en Afrique et connaitre un peu le problème, le paludisme etait pour moi une maladie que l'on gardait à vie, une fois qu'on l'avait attrapée, tout jeune généralement, et qui se manifestait par des crises (de Palu)qu'il fallait soigner par des médicaments spécifiques.On pouvait s'en prémunir par un traitement mais il n'était guère possible d'aller au déla de Trois ans de traitement sans avoir des effets collatéraux de ce traitement( foie, vision).En d'autres termes pour ceux qui restaient à vie en zone infestée, ils ne pouvaient guère échapper à être un jour contaminés.Si un de mes lecteurs médecins pouvait m'éclairer sur les différences entre l'approche DNDI/ACT et les approches plus traditionnelles que je connaissais, j'apprécierai sa contribution.Merci d'avance