Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CaDerange
Archives
27 mars 2016

Brèves de Blog

  • L'activité de la croisière, que ce soit sur les mers ou les fleuves, s'envole. Alors qu'elle n'attirait que 13 millions de clients en 2004, nous en sommes aujourd'hui à 23 millions en 2015 et 24 en prévisionnel pour 2016!

    C'est ce qui explique que les croisièristes n'arrètent pas de commander des bateaux de plus en plus gros, comme vous avez pu vous en rendre compte à l'occasion du lancement à St Nazaire du nouveau recordman du monde des paquebots. Le 'Harmony of the Seas' est le troisième d'une nouvelle catégorie de navires, la classe Oasis, dont les deux premiers avait été confié par Royal Carribean au chantier finlandais de Turku mais dont le quatrieme le sera à St Nazaire.Les bateaux eux-mêmes ont complètement changés et sont devenus de gigantesques parc d'attraction avec services à bord et loisirs de tous types désormais disponibles.On peut y voir comme chez MSC Croisières, le cirque du Soleil, ou comme chez Costa Croisières, The Voice.

    Les leaders mondiaux de cette activité sont l'américain Carnival,Royal Caribbean, la Norwegian Cruise line et l'Italo-Suisse MSC. Les participants aux croisières modernes ont changés; ils sont devenus plus jeunes, moins de 45 ans désormais, et plus familiaux, 20 pct de jeunes et d'ados. Elles sont devenus infiniment moins coûteuses de par l'effet de taille des bateaux, de 400 à 1200 Euros.Et d'une certaine manière, dans une période où nombres de personnes se détournent de divers pays à risques, elles les ont remplacés partiellement.

  • Vous connassez le fromager Bel célèbre pour sa Vache qui rit, son Babybel, son Boursin,ses apéricubes et d'autres fromages. Bel s'est lancé depuis longtemps dans la conquète des clientèles de divers pays en commencant par les Etats Unis où il a remporté un vrai succès, en particulier auprès des enfants américains avec son Babybel. C'est devenu l'icone du snacking sain et ça s'est traduit par + 24 pct de hausse des ventes. De quoi nécessiter la construction de deux usines pour répondre à la demande et bientot un agrandissement de l'usine de Brookings dans le Dakota du Sud.

    Bel s'est également attaqué au marché Africain où il en est maintenant à 5 usines avec la dernière construite en Côte d'Ivoire. Une usine qui offre la particularité d'avoir été conçue, en France, comme un jeu de Légo avec des modules transportés dans des conteneurs ( 14 au total) et reconstruits à l'arrivée. Montée en deux mois, elle produit 100 000 portions de Vache qui rit et emploie 20 personnes.Un modéle innovant qui permet d'attaquer des "petits"marchés ou de s'adapter à l'évolution des consommations.

    Bel, à l'époque où tout le monde se focalisait sur la Chine ou l'Inde, a préféré s'attaquer à l'Afrique que l'on nous présente maintenant comme l'Eldorado suivant. Lui y est présent dans 44 pays , y a généré 12 pct de son chiffre d'affaire global et y voit un avenir prometteur pour ses produits. Il s'y est renforcé en achetant la laiterie Safilait à Madagascar et s'est lancé, comme Danone en Inde, dans la création de réseaux de vendeurs de rue à Abidjan et Kinshasa.

    Reste la France, où Bel concentre 40 pct de ses investissements. Un pays difficile à y travailler, nous dit son PDG, en particulier du fait de la place très importante de la grande distribution qui casse le prix du lait alors que lui même, très gros consommateur avec 2 milliards de litres de litres de lait au global dont 500 millions en France, serait prèt à aller jusqu'à 300 euros les 1000 litres en hiver.

    Au total, Bel a l'ambition de doubler son chiffre d'affaire, 2,9 milliards actuellement dans les 5 ans à venir

  • Un secteur un peu traditionnel, celui des cafés que l'offensive de Nestlé avec son Nespresso a bouleversé et qui est désomais en pleine bagarre et pleine concentration avec deux mastodontes à leur tête Nestlé donc et JDE, Jacobs Douwe Egberts, issu du rapprochement entre le néerlandais DEMB et Mondelez. 

    Conséquence collatérale, JDE a du se séparer, pour cause de concurrence, du français Carte Noire que vient de racheter  l'Italien Lavazza, un groupe familial qui a décidé de franchir le pas pour progresser de la 6ème place des torréfacteurs mondiaux vers la place de N°3, seule susceptible de lui permettre de se battre avec les mastodontes qui le précèdent.

    Sauf qu'il faut également s'etoffer sur le marché des dosettes, ce que  Lavazza compte faire en relocalisant 8 lignes de production sur l'usine ex Carte Noire de Lavérune près de Montpellier.On leur souhaite Bonne Chance.
Publicité
Commentaires
CaDerange
Publicité
Publicité