Brèves de blog

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  La France est un des plus gros producteur de blé au monde et un très gros exportateur.  Les récoltes ayant été exceptionnelles en 2015, la bataille à l'exportation est particulièrement féroce cettre année, d'autant plus que la zone de la mer noire, dont l'Ukraine, avaient de très grosses quantités à écouler de juillet à septembre, et qu'un producteur important, l'Argentine, faisait sa rentrée dans le marché à l'occasion du changement de son Président qui décida immédiatement de supprimer les taxes à l'exportation qu'avait instituées Madame Cristina Kirchner.
  
  Dans le même temps,un nombre important de pays, en particulier pétroliers ont vu leurs revenus baisser brutalement avec la chute du prix du baril de brut qui constituait une part très significative de leurs budgets.C'est le cas de l'Arabie séoudite,de l'Egypte, premier importateur mondial, de l'Iran et de l'Irak,de la Jordanie, du Liban et du Yemen qui n'achètent plus qu'au fil de l'eau, par petites quantités.

  Le résultat en est la forte baisse des cours comme vous pouvez voir sur la courbe ci contre. Sans compter la conversion de certains pays pour des achats de farine popru laquelle il existe des fournisseurs additionnels, Turquie et Kazakstan.

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• Les attentats survenus à Paris depuis le début de l'année avec Charlie et l'HyperCacher suivi de l'attentat plus ou moins manqué du Thalys et celui du Bataclan enfin, se sont traduit par une forte baisse de la fréquentation hôtelière à Paris et en Province qui ont porté un coup sévère à cette industrie.
  
  Ci contre, les statistiques du taux d'occupation de nos hôtels à Paris, en Ile de France et en Province pour 2015 et celles du RevPar ou revenu par chambre disponible, qui est un indicateur essentiel de la rentabilité de ses installations pour cette industrie.
  
  Il en ressort une baisse du taux d'occupation sensible mais pas catastrophique sur Paris et l'Ile de France avec pas moins de 80 pct d'occupation et une baisse du RevPar un peu plus notable aux environs de 4 pct.Il n'en reste pas moins que le manque à gagner global pour l''Hôtellerie se chiffre à 208 millions d'euros sur le dernier trimestre auquel se rajouteront 60 millions pour le début de l'année 2016 soit au total un effet négatif de 280 millions d'euros.
  
  L'année se traduit donc par un revenu quasi stable à Paris là où le reste des capitales européennes affiche une hausse de 4,7 pct. On ne se plaindra pas néanmoins vu les circonstances
  
  
• Yoplait est une marque de produits laitiers très connue en France qui n'a pas eu les moyens de sa croissance du fait de son statut de coopérative. Son propriétaire, Sodiaal, a accepté d'en perdre le controle en 2011 au profit de l'américain General Mills tout en en gardant 49 pct du capital pour permettre la promotion de la marque à la petite fleur, en particulier aux Etats Unis. Et ça marche!
  
  General Mills, un céréalier s'est lancé dans les produits laitiers frais qui sont devenus sa première activité avec 5 milliards d'euros de chiffre d'affaire.Et les ventes de Yoplait ont bondi de 25 pct, grace partiellement à des rachats ce franchisés. La France où la petite fleur détient 25 pct du marché demeure son premier marché.Elle internationalise sa recherche pour adapter goûts et textures aux consommateurs des pays dans lequel Yoplait se développe, Chine, Brésil et Etats Unis.
  
  Une première usine de production a été érigée pour servir la zone de Shangai où Yoplait s'est arrogé en six mois une part de marché de 8,4 pct.Il y bénéficie de la notoriété de General Mills via son réseau de boutiques Haagen Dazs et de l'image de qualité du lait français.. Au Brésil où Yoplait a acheté le groupe Carolina qui peut servir de plateforme de développement, il s'appuiera également sur le réseau de distribution de General Mills.
  Un grand bond en avant donc pour la petite fleur.