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CaDerange
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3 novembre 2015

Mondialisation et extreme pauvreté.

La mondialisation est vécu,dans notre pays, et sans doute dans pas mal d'autres pays développés, d'une manière plutôt négative comme créatrice de chomage et destructrice de nos usines et de nos industries. Ce qu'elle est en effet, mais en oubliant au passage que c'est grace à elle que nous avons pu bénéficier d'un maintien à bas niveau de notre coût de la vie dans les pays développés.Imaginez par exemple à quels prix nous aurions accès à nos vêtements et chaussures mais également à des quantités de produits sophistiqués, si nous avions continués à les fabriquer nous mêmes plutôt que de nous approvisionner en Chine, au Bangladesh, ou au Magreb 

Rappellons que cette orientation mondialiste des économies a été une décision des Nations Unies que nous avions certainement votés à l'époque et que ces mêmes Nations Unies viennent de réitérer leur engagement- et donc le nôtre-, d'éliminer la pauvreté sous toutes ses formes partout dans le monde pas plus tard que le 28 septembre. Peut être même en présence de notre Président, mais nos médias ont du oublier de nous le signaler.

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Reste à savoir quand même si cette politique, qui demande quand même des efforts aux pays développés, a eu des résultats positifs sur la pauvreté dans le monde.Je vous rassure tout de suite, c'est bien le cas comme le démontre le graphique ci contre qui nous est fourni par la Banque Mondiale qui est chargé de suivre l'évolution mondiale de ce paramêtre clef de la santé de l'humanité. Le taux d'extrème pauvreté dans le monde est passé en effet de 37 pct en 1990  à.... 9,6 pct en 2015! Comme quoi, les inconvénients que nous vivons de cette mondialisation ont bien des conséquences très positives chez les très pauvres de cette planète. 

Comment est calculé ce pourcentage de personnes vivant sous ce seuil d'extrème pauvreté?En partant d'un montant d'argent disponible par jour qui était de 1,25 dollars en 2012 et a été réévalué à 1,90 dollars pour 2015 pour tenir compte des évolutions de l'inflation, des prix des matières premières et des taux de changes pour les 15 pays les plus pauvres du monde concernés.Une méthode purement monétaire et un peu primaire car ne prenant pas en compte la notion de pauvreté dans les pays industralisés et des éléments plus qualitatifs comme l'accès à l'éducation, la santé, l'eau et l'électricité, voire celui à l'assainissement. Pour donner un exemple comparatif, le seuil d'extrème pauvreté tel qu'il est considéré en France est de 1000 euros par mois et par adulte. Pas grand chose à voir avec l'extreme pauvreté à 1,9 Dollasr/jour de la banque mondiale qui élimine de facto toute pauvreté dans les pays développés.

La Banque Mondiale a décidé de ce fait de réunir une commission sur le sujet à laquelle participeront 8 économistes, dont un français, et une quinzaine de conseillers internationaux. L'indicateur d'extrème pauvreté purement monétaire utilisé pour ce suivi est donc susceptible d'évoluer fortement dans l'avenir.

A suivre donc.     

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CaDerange
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