Brèves de Blog....pétrolières....Suite

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  Un point de détail mais important.Nous avons assisté à un écroulement du prix du baril de pétrole. Mais pour nous, européens de la zone euros, nous avons assisté en même temps à un écroulement du prix de l'euro par rapport à celui du dollar qui est la monnaie dans laquelle se traitent les transactions pétrolières. Que donne pour nous, européens, cette combinaison de deux variations en sens inverse qui va se retrouver dans...le prix du carburant à la pompe?
  Vous en voyez le résultat ci contre. Si notre prix de détail à la pompe avait été basé sur le seul dollar, le prix que nous aurions observé aurait du baisser de 44 pct du prix hors taxes. Du fait de la baisse de l'Euro par rapport au dollar, ce prix n'aura baissé que de 32 pct. La baisse de l'euro, ou la montée du dollar à votre choix, nous aura en fait confisqué une partie de la baisse du prix du baril. Ceci dit, compte tenu du pourcentage de taxes dans le prix à la pompe( 50 pct environ) vous ne l'auriez probablement même pas remarqué! 
  
  Les suisses dont le franc n'a baissé que de 12 pct par rapport au dollar contre 18 pct pour l'euros, ou les britanniques dont la livre n'aura baissé que de 11 pct ou les japonais dont le yen n'a baissé que de 7 pct depuis Septembre 2014, auront tous vu une baisse du prix à la pompe plus important que nous. Ceci dit attendons la remontée, inévitable, du prix du baril.
  
  
• Comme j'ai eu l'occasion de vous le montrer,les sous-traitants de l'industrie pétrolière souffrent dans les circonstances actuelles. L'un d'entre eux est le fabricant, français, des tubes sans soudure qu'utilisent les pétroliers chaque fois qu'ils effectuent des forages, Vallourec.Et comme ces forages se font de plus en plus profond, ce sont des millions de tubes qui sont utilisés dans le monde tous les ans à partir des usines implantées dans toutes les zones pétrolières, en France, bien sur, mais aussi aux Etats Unis et au Brésil, au plus près des forages.
  
  Vallourec, dont les deux tiers de l'activité se fait dans le pétrole et le gaz, a déjà annoncé son plan d'adaptation aux circonstances nouvelles de la conjoncture pétrolière en annoncant une baisse du nombre d'heures travaillées de 15 pct qui implique une baisse corrélative des effectifs de 7pct par rapport à 2014 soit 1400 postes sur les 21 000 salariés que compte le groupe.
  Le reste devra être pris sur les coûts que Vallourec prevoit de réduire de 350 millions d'euros (hors matières première) et sur les investissements que Vallourec prévoit de limiter à 350 millions d'euros contre une prévision initiale de 450.
  Les clients pétrole et gaz sont impactés seront sévèrement impactés par le retournement de la conjoncture avec une baisse attendue de 40 à 50 pct du nombre d'appareil de forage en acxrtivité en 2015 par rapport à 2014. Sans compter que Vallourec qui disposait avec Pétrobras d'un client préférentiel pour son usine du Brésil et de forages particulièrement profond dans les gisements présalifères ( 7000 m de profondeur) va souffrir des problèmes de corruption identifiés dans cette société.
  
  

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  En Mer du Nord , l'organisation patronale Oil &Gas UK annonce également, du fait de la baisse du prix du Baril, une baisse des recettes du secteur Exploration-Production britannique de 32,5 milliards d'euros en 2013, à 24 milliards en 2014 avec 14 forages réalisées pour 25 de prévus et de 8 à 13 forages seulement de prévus pour 2015. Le plus bas niveau d'activité depuis 1965 !
  On envisage donc une perte d'environ 15 000 postes sur les 375 000 que compte cette industrie, essentiellement en Ecosse.
  
  

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  Les exploitations pétrolières nécessitent beaucoup de personnel pour les faire fonctionner, souvent  7 jours sur 7 et 24 hrs sur 24 et sur le principe de base vie dans des pays divers et pas forcément accueillants ou sur des plateforme.Un métier très particulier.
  
  C'est une société toulousaine, qui porte un nom anglo-saxon, métier oblige, Newrest, qui est devenue un des leaders de ce métier. Elle est présente dans 21 pays du monde et compte 90 clients pétroliers, gaziers et miniers pour servir 56 000 personnes 
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  Elle est également très présente dans la restauration embarquée,celles des compagnies aériennes, avec 228 d'entre elles servies et 6 ferroviaires à partir de 70 unités de production et 60 centres logistiques dans 30 pays.
  
  Elle emploie 28 000 collaborateurs dans 49 pays pour servir 1 million de repas par jour dotn 42 pct en Europe, 35 pct au Moyen Orient, 8pct en Amérique et autant en Afrique. Elle a frolé cette année le milliard de chiffre d'affaire et pense bien les atteindre en 2015 d'autant plus que sait on jamais, d'içi là, la filiale d'Air France dans ce secteur, Servair, sera peut être bien en vente...