Brèves de Blog

• La Fnac, fleuron du commerce de distribution français et porteur d’une philosophie particulière de la consommation, avait connu il y a 5 ans une période noire qui avait menacé son existence. C’est reparti désormais si on se refère aux chiffres annoncés pour l’exercice 2014. Elle a réussi à stabiliser son chiffre d’affaire cette année à 3,9 Milliards d’euros après quatre années successives de baisse et une tendance haussière d’un semestre sur l'autre.
  
  C’est le résultat des nouvelles orientations prises par son nouveau patron Alexandre Bompard et traduite dans la plan stratégique FNAC 2015 aujourd’hui atteint. Lancement d’une activité d’e-commerce avec fnac.com en lutte pour la seconde place de ce marché avec C Discount. Introduction de 5 nouvelles familles de produits (11pct des ventes désormais). Lancement de la vente de téléphones mobiles sans abonnements (600 000 en 2014) et Développement d’un contrat de franchise qui s’est traduit par 11 ouvertures en 2014.
  
  Bref, ça va bien mieux pour ce fleuron du commerce français qui se déclare désormais prêt à saisir de nouvelles opportunités.
  
  

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  La Grèce après la période agitée des élections, puis celle des discussions avec les pays membre de la zone Euro qui ne se sont pas vraiment bien passé, en revient à la gestion quotidienne des affaires pour s'apercevoir que pendant que les élections puis les discussions  se déroulaient, l'activité économique du pays diminuait et que les grecs sortaient de leurs banques la maigre argent dont ils disposaient encore pour le mettre en sureté en dehors du pays
  
  Le PIB a en effet reculé de 0,4 pct sur le dernier trimestre 2014 et restera probablement dans cette disposition pour le premier trimestre 2015.Quant aux dépots dans les banques, ils ont diminués sur 2 mois de 16 milliards.
  
  La panique n'a pas eu lieu grace à la prolongation le 20 fevrier du programme d'aide de l'Union Européenne pour quatre mois.
  
  De retour à Athènes le gouvernement entend passer les mesures promises pendant la campagne pour parer à la crise humanitaire qui vont consommer le peu d'argent qui leur reste alors qu'il doivent rembourser en Mars différents prêts relativement lourds du FMI.300 millions à rembourser le 6 mars, 334 le 13 mars et 556 le 16! Mais comme dit désormais le Ministre des Finances grec Yanis Varoufakis "Nous ferons sortir le sang de la pierre pour les rembourser"!  Acceptons en l'augure...
   
  La Banque Centrale Européenne, qui avait très partiellement coupé les crédits à la Grèce en refusant de prendre en garantie des titres émis par la Grèce au delà d'un certain niveau, assure néanmoins le financement de l'activité économique du pays en ayant doublé en deux mois les financements accordés qui représentent environ 70 pct du PIB grec! 
  
  Alexis Tsipras s'est en plus livré à une attaque en rêgle de l'Espagne et du Portugal qui se seraient liguées contre son pays pour l'asphyxier financièrement, obligeant Mariano Rajoy à lui rappeller les promesses intenables qu'il avait faites de manière inconsidérée. Moralité, c'est pas gagné pour la Grèce.
  
  Incidemment on n'entend plus Mélenchon ou Mme Autain se féliciter lourdement de la victoire de Syriza... !
  
  

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  Je suis personnellement très heureux que les entreprises les plus importantes de France fassent de bons résultats. Des résultats qui n'ont cependant rien d'exceptionnel si l'on compare non pas à ceux de l'année dernière mais à ceux de la décennie précédente. Nous n'en sommes revenus qu'au niveau de 2008, année de la crise, et pas encore à celui d'avant la crise.
  
  Tous les ans à la même époque nos politiciens de gauche et d'extrème gauche et nos médias, sans doute de la même tendance, reprennent la même antienne, ils trouvent ces profits scandaleux alors qu'il ne représentent que 5 pct de leur chiffre d'affaire et qu'ils sont réalisés largement en dehors de France.L'exemple le plus frappant étant celui de Total dont les profits se font là où il y a des gisements de pétrole ou de gaz et les pertes en France, là où il n'y en a pas!
  
  Cette année la situation est encore plus frappante car... nous sommes à quelques jours d'un scrutin populaire! D'où la nécessité de faire appel à n'importe quel argument, même le plus idiot!
  
  Nos hommes politiques s'honoreraient s'ils pouvaient nous montrer qu'ils ont un minimum de compréhension des lois de l'économie, même très basiques comme de bien vouloir constater que les sociétés qui font des bénéfices investissent davantage que celles qui font des pertes ou encore que l'argent distribué aux actionnaires ne reste pas à dormir bêtement sur un compte mais repartent alimenter la même économie.