Et maintenant, quel après "je suis charlie"?

Le grand week end de défilés des "Je suis Charlie", dont j'ai fait partie, vient de se terminer avec un démonstration de participation sans équivalent dans l'histoire de notre pays.Je ne voyais pas ces jours çi ce que je pouvais ajouter aux déferlement d'information sur ce sujet. Quelques commentaires désormais de ma part comme suit:

a/ Un grand hommage à tous ceux qui ont été les victimes de ces assassinats que je pense avoir été organsisés. Il me restera à jamais dans ma mémoire une première page de Charlie Hebdo ou de HaraKiri au moment de l'echec retentissant du Concorde dotn le titre était "Le Roi des Cons achète le Concorde" avec une croquis du dit roi, qui devait être de Wolinsky,qui disait la bouche gourmande "C'est une affaire".!

b/ J'ai cru comprende que, sans attentat, Charlie Hebdo allait disparaitre dans la grande dégringolade de la presse écrite face à internet et que Charb avait passer ses derniers mois à chercher en vain des financements pour le faire survivre sans en trouver. Un assassinat pour rien donc!
Il est curieux que l'on s'aperçoive à cette occasion que Charlie Hebdo représentait la liberté d'expression qui faisait partie intégrante des valeurs de la France et des démocraties et qu'on le glorifie désormais alors qu'on allait le laisser crever tranquillement!
A ma connaissance ce sont nos hommes politiques à qui ce rôle, important, de defense de ces valeurs est confié. Nous sommes bien capables de vouloir nationaliser telle ou telle usine ou société à bout de course mais pas Charlie Hebdo? Curieux non.

c/J'ai vu dans les cortèges nos élus, à leur habitude, mener la troupe. De quel droit? On peut se poser la question. Et à qui s'adressaient les holas d'applaudissement qui parcouraient les manifs? Pas à eux, j'espère car s'il y en a qui ont une responsabilté, par omission d'action, dans ces évènements dramatiques, ce sont bien eux, toutes tendances confondues. alors qu'ils semblent qu'ils vont en bénéficier dans leurs côtes personnelles dans les sondages, qui est malheureusement la seule chose qui leur importe

d/ Les émissions télévisées de la soirée m'ont paru intéressantes en donnant la parole à des responsables de la religion islamique et de quelques imams intéressant dont celui d'Alforville ainsi qu'à des musulmans français qui ont pu et voulu exprimer leur attachement aux valeurs de la France et donc à la liberté d'expression 
S'il y a une chose qui a manqué dans le creusement du fossé qui sépare les musulmans et les français, allemand ou tout autre peuple confronté à un certain envahissement,- ou considéré comme tel-, par les croyants de cette religion, c'est bien une approbation forte et claire de ces valeurs. Même ces derniers jours,qu'il était mou ce ralliement à la France et à sa culture.
J'ai été frappé par l'Imam d'Alforville nous disant qu'il regrettait que sa religion ou ses instances dirigeantes, n'aient pas pris la position, au moment de la première page de Cabu sur Mahomet dans Charlie Hebdo, pour dire qu'ils étaient contre, mais que c'était la position sur la liberté d'expression de la France et qu'à ce titre il fallait la respecter.
Regretter également qu'il n'y ait  dans le Conseil Français du Culte Musulman mis en place par Nicolas Sarkozy que des responsabilités d'organisation matérielle de ce culte et aucune sur la doctrine.

e/ Dans le culte musulman sunnite, à ma connaissance le croyant discute directement avec son Dieu sans intermédiaire et il n'y a pas d'autorité supérieure de la doctrine qui soit capable d'imposer, dans tel ou tel pays qui pensent ainsi, que la liberté d'expression soit acceptable, par exemple, ou de condamner la lapidation, ou la polygamie, ou le port du voile du hiqab ou du tchador ou la condition faites aux femmes en général, ou à l'interdiction de changer de religion pour un musulman ou à l'obligation de se convertir quand on veut se marier à un musulman. 
Car c'est un des problèmes de l'islam qu'un imam ne représente que lui même, que l'imam voisin de celui d'Alfortville que l'on nous a montré peut avoir une position tout à fait différente et bien plus radicale, que donc personne ne peut représenter l'islam et que le salafisme ou l'intégrisme sont parfaitement acceptables sur le plan religieux!  

Le problème auquel nous allons être confronté maintenant est le fossé considérable qui existe entre les attentes des français qui ont défilé sur le respect de leurs valeurs, les idées de telle ou telle communautés musulmanes sur les même valeurs et les actions de la part de nos politiques sur le respect de ces valeurs dont on peut anticiper qu'elles risquent d'en être très éloignées.

A suivre....

Comments

[Sceptique]

Vos conclusions sont exactes, il n'y a pas d'autorité sur la doctrine de l'islam, établie par les textes, et....déformée par la lecture sélective. Il n'y a pas d'autre solution pour les musulmans, vivant en France, et appréciant ses avantages, que d'accepter notre société, qui a oublié les différences entre les religions, et refuse qu'on se batte à cause d'elles. Ce n'est pas à nous, pays hôte, de nous adapter à eux....quoique nous l'ayons fait en partie.

Les djihadistes le refusent, veulent imposer par la force leurs convictions. Il faut les combattre, sans douter de notre droit.