Pourquoi le prix du baril ne tardera pas à remonter....

Ci contre les grands résultats des programmes d'exploration des grands pétroliers dans le monde ces dernières années.Vous le saviez il est de plus en plus difficile de trouver de nouveaux gisements de pétrole et de gaz dans le monde.

Les chiffres ci contre montrent des tailles de réservoirs ou des volumes découverts en forte baisse en 2013 à 16,7 milliards de barils eq.petrole, la plus mauvaise année depuis 20 ans et 2014 ne s'annonce pas meilleure. Ce n'est pas faute pourtant d'y avoir lourdement dépensé de l'argent, 100 milliards en 2013, dix fois plus qu'en 2003.

Il faut aller plus profond ( 6000 m sur Tupi) et dans des zones plus critiques et difficiles d'accès. Des zones dans lesquelles il coute nettement plus cher de forer. Un seul puits en Arctique a couté à ExxonMobil et Rosneft 700 millions de dollars, c'est dire! En plus on est de moins en moins sur de trouver. Rien que cette année ont été arrétés des forages en Angola, dans le golfe du Mexique et en Arctique (Statoil). L'année dernière, c'était au large de la Guyane (Shell). Le taux de succès des forages est tombé de 42 pct en 2004 à 36pct en 2013 et le coût du baril découvert a ainsi été multiplié par quatre en dix ans.

Les réserves sont un élément important de la valorisation d'une société pétrolière et leur taux de renouvellement est une mesure critique de la performance d'une société pétrolière.Shell dans ce domaine est en difficulté quand Total, BP et Chevron offrent un performance solide.

Bref l'avenir n'est pas miraculeux. Alors la baisse du prix du baril à laquelle nous assistons, ne peut être que temporaire....