Les enseignants de moins en moins considérés....

Il fut un temps, il y a cinquante ans, où l'instituteur était une personalité respectée au sein de soin village. Il était le détenteur d'un savoir reconnu qu'il appliquait souvent comme secrétaire de mairie à la gestion de sa commune. Le cran au dessus, les professeurs, moins nombreux que les instituteurs, étaient encore plus respectés des elèves et des parents d'élèves et nul ne se permettait de mettre en doute leurs compétences, leurs opinions et leurs jugements non plus que leur ascendant naturel. D'ailleurs ils portaient tous costume et cravate et étaient une catégorie sociale et professionnelle hautement respectée du reste de la société.Une époque pendant laquelle le niveau d'éducation et de réussite aux examens n'avait pas cessé de progresser...

Ces temps ont bien changés comme le montre le graphique ci contre issu de l'enquète Talis de l'OCDE, Organisation de Coopération et de Développement Economique, réalisée auorès de 100 000 enseignants un peu partout dans le monde et à laquelle ceux de France participaient pour la première fois.

Il en est ressorti que si les 3000 enseignants et chefs d'établissements sondés dans 200 collèges, se sont déclarés à 91 pct satisfait de leur métier, un énorme pourcentage , 95pct (!!), ont déclaré que leur métier n'était pas reconnu à sa juste valeur par la société.

Or le rédacteur de cette enquète affirme que la reconnaissance à l'égard des enseignants est essentielle pour en recruter tout d'abord, pour permettre d'atteindre un haut niveau de qualité dans notre enseignement et pour assurer un élément de plus en plus difficile à maintenir, la paix sociale dans les établissements !

Les réformes permanentes qui semblent être l'alpha et l'oméga de tout nouveau ministre en France ne semblent pas être la clef de l'amélioration des résultats et de la reconnaissance de ce métier qui en résulterait. Quant à l'amélioration des rythmes scolaires, peut être le sondage de l'année prochaine permettra t il de savoir s'il s'agit d'un vrai problème auxquels les enseignants sont confrontés ou d'une lubie de ministre.

En tous cas, l'OCDE s'inquiète de la formation des enseignants que 40pct d'entre eux  jugent inadaptée aux problèmes de maintenant. Quant à l'évalution des enseignants  par les sempiternelles tournées des inspecteurs, ellle est jugée puremùent administrative et pas adaptéé à la résolution des problèmes rencontrés par les enseignants.

Rien de bien neuf, me direz vous, tout le monde connait ces difficultés et ces insuffisances. Oui mais alors pourquoi personne ne fait il rien d'utile pour réhabiliter cette profession?