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CaDerange
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25 avril 2014

Brèves de Blog

  • France, ta VPC fout le camp! VPC c'est la vente par correspondance, ce mode de vente qui a connu son heure de gloire dans notre pays avec la Redoute et les 3 Suisses. L'époque où chaque foyer français recevait l'un ou l'autre des catalogues de ces deux concurrents disparait peu à peu, tuée...par Internet. Car les nouveaux venus dans l'e commerce y sont arrivés tout légers, juste avec un catalogue virtuel et un minimum de personnel face aux coûts élevés de l'édition et de la diffusion d'un lourd catalogue sur papier glacé.
    Les deux Vépécistes traditionnels ont bien essayé de résister, en créant à coté de leur activité traditionnelle de VPC une branche d'e commerce mais le chiffre d'affaire des activités catalogue diminuait petit à petit.
    Vous avez suivi ce qui est arrivé au premier d'entre eux, la Redoute. Son propriétaire, Kering, ex Pinault Printemps La Redoute, PPR, a cédé la Redoute à certains salariés du groupe mais avec un coût social très lourd. 1178 suppressions de postes sur 3437!  L'avenir, même allégé d'autant de couts salariaux, n'est pas gagné d'avance.

ScTroisSuisses

        Le second les 3 Suisses s'est réorienté vers les services aux acteurs de l'e-commerce en leur               proposant leurs entrepots et leur logistique, la livraison de leurs colis dans leurs réseau de 4300           points de ventes, leurs services de relation clientèle ou encore la réalisation de contenus                       numériques. Stratégie réussie, puisque les 3S international, le holding de tête de l'ensemble
        3 Suisses qui porte cette activité de services, a réussi à rester bénéficiaire avec un appoint de 300         millions de chiffre d'affaire de services à ses 1,25 milliards de chiffre d'affaire.
        Mais pas la filiale de VPC française, les 3 Suisses qui vient de perdre en 2013 62 millions d'euros sur un chiffre d'affaire         de 340 millions, pas loin de 20pct de perte sur un chiffre d'affaire en baisse de 10pct. Résultat, un plan de suppression         de 198 postes sur un total de 430 salariés.Et surtout la décision de supprimer définitivement le fameux catalogue. Un           catalogue qui avait déjà rétréçi de 1200 pages à 900 et dont le tirage était passé de 5 à 2 millions d'exemplaires.
        Les 3 Suisses vont adopter les pratiques des tenants de l'e-commerce, des collections en évolution permanente, de la             réactivité, des livraisons gratuites et des prix fixes toutes tailles.
        Nous leur souhaitons Bonne Chance.

  • Il s'effectue 650 000 controles de camions sur le territoire français, de toutes nationalités. 18 pct d'entre eux ont été positif dont 60 pct pour cause de violation de la législation européenne.
    En dehors de ces controles d'ordre réglementaires, le problème majeur du transport routier est le dumping social qui s'exerce, en toute légalité, entre chauffeurs de différentes nationalités.Un chauffeur routier français est rémunéré en moyenne 31 000 euros net par an quand son homogue polonais l'est à hauteur de 16 000 euros. Une différence tout à fait considérable qui fait que le pavillon français dans le transport international de marchandise a régressé de 50pct en 1999 à 10 pct seulement actuellement.
    • Par ailleurs la réglementation européenne, pour éviter des retours à vide, a autorisé le cabotage, c'est à dire la possibilité pour un camionneur et son conducteur de pouvoir revenir de sa destination étrangère en cabotant c'est à dire en effectuant jusqu'à 3 transports dans le pays de destination aux conditions salariales du pays d'origine. Ca veut dire dans le cas d'un transport Varsovie-Lyon effectué par un camion et un chauffeur polonais que celui çi, une fois sur le territoire francais peut effectuer un Lyon Paris suivi d'un Paris Strasbourg par exemple avant de repartir vers son pays d'origine dans les conditions tarifaires d'un transport par une compagnie et un chauffeur Polonais.Un cas de dumpîng social évident. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle les transporteurs français ont dans leur large majorite crée des filiales dans les pays de l'est de l'Europe, Pologne ou Roumanie.
    Entre la difficulté des controles des camions étrangers en France dans leur exercice de cabotage, l'interprétation des reglementations europénnes qui est différente suivant les pays et les chauffeurs étrangers des filiales de groupes français, il devient impossible de savoir s'il y a fraude ou pas. Une chose est sure, la part de marché du pavillon français a dramatiquement baissée en 15 ans.Nul doute que Monsieur Montebourg nous redressera cette anomalie qui a néanmoins été votée au Parlement européen.
     
  • Depuis toujours la mise en place de l'Union Européenne avait pour but de rendre cet espace compétitif avec les espaces comparables d'autres pays à l'importance économique équivalente. En particulier les Etats Unis mais depuis d'autres pays à l'importance géographique similaire comme la Chine ou la Russie ou d'autres unions économiques. il est évident que dans ce type d'organisation économique, une organisation globale de telle ou telle fonction sera forcement moins couteuse à faire fonctionner que des organsations indépendantes au niveau national, pays par pays.
    L'un des domaines qui était dès le départ sur la liste des fonctions à européaniser était le controle aérien qui devait gagner d'une mise en commun des moyens et des pratiques non seulement des coûts de fonctionnemùent inférieurs mais aussi un niveau de sécurité amélioré.
    Voila donc plus de 50 ans que le traité de Rome fondateur de l'Union Européene avait prévu la mise en place de ce que l'on appelle le "Ciel Unique" et pourtant rien ne s'est passé. Ce n'est pas faute de pression de la part de la Commission de Bruxelles pour mettre en place ce système ni de suggestion de compromis, mais la résistance des Etats au risque de grève générale du controle aérien, voire leur lacheté, est telle qu'il ne s'est rien passé en 60 ans de temps.
    Alors la Commision a décidé de passer à une phase judiciaire en mettant en demeure la France, la Belgique, l'Allemagne et le Luxembourg de mettre enfin en place ce ciel unique dans le bloc d'espace aérien qui leur est commun et en particulier les deux paquets législatifs déjà voté depuis 10 ans.
    La Commission estime le surcoût des pertes d'efficacité de ces systèmes mutiples de controle aérien à 30 à 40 pct du coût total du controle aérien et des redevances perçues en Europe. Un surcoût qui se retrouve dans le prix des revient des produits européens par rapport aux produits américains. C'est la raison pour laquelle elle vient de lancer une procédure d'infraction contre les pays ci dessus qui pe
    uvent se traduire par de fortes amendes.
    Bien sur le personnel et les syndicats du controle aérien suivent de très près l'affaire qui a déjà déclenché des moivelmenst sevères. une preuve de plus, s'il en était besoin, du statut très privilégié dont bénéficient les personnel des controles aériens en Europe.A suivre
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CaDerange
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