Pression fiscale et sociale dans le monde...

Tous les ans, l'OCDE, Organisation de Coopération et de Développement Economique publie un rapport sur la pression fiscale dans les pays adhérents, qui sont les pays développés du monde, et son évolution au fil des ans. Dans le contexte économique que nous vivons actuellement, elle était particulièrement attendue.En voiçi ci contre les conclusions sous forme graphique, tous types d'impots et de contribuables confondus, cotisation sociales, impot sur les revenus et sur les sociétés, TVA, ISF, contribuables, sociétés et consommateurs compris 

La France s'y situe en seconde place dans le monde derrière le leader traditionnel, le Danemark, qui a la chance que l'acceptabilité de son modèle par sa population y est exceptionnelle.

Ainsi donc, le coût de fonctionnement de notre administration et de notre personnel politique consomme 45 pct de la production économique annuelle de notre pays, soit 8 point de plus que l'Allemagne, 9 que les Pays Bas,2 que l'Italie,12 de plus que Espagne et Grande Bretagne,Et 20 points de plus que les Etats Unis. Comment voulez vous dans ces conditions que les produits que fabriquent notre industrie soient compétitifs avec ceux produits par ces grands concurrents?

Une charge fiscale en augmentation de 1 point par an depuis 2011 et de 3 par rapport à 2009 ce qui fait 20 milliards d'impôts de plus en 2011,23,5 en plus en 2012 et 26,3 en plus en 2013 explique l'évolution dans le temps.En ce qui concerne l'importance des montants, c'est surtout le niveau très élevé, relatif à celui des autres pays, des cotisations sociales qui représentent 37,4 pct des recettes fiscales et de la taxation du patrimoine alors que les collectes en France de l'impôt sur les revenus et de l'impôt sur les sociétés et celle de la TVA sont plutôt inférieur à la somme de ces deux impots dans les autres pays de l'OCDE ainsi que celle des impots sur la consommation.

Pour l'avenir, le gouvernement ne prévoit pas de diminution de cette pression fiscale en 2015, les quelques diminutions annoncées étant compensées par autant de hausses.

Dans le coin droit çi dessus, une autre statistique financière, celle du pourcentage des prélèvements fiscaux et sociaux sur les entreprises, établie par la Banque Mondiale et le cabinet PWC.La France est le mauvais élève de la classe dans ce domaine en dernière place avec 67 pct de prélèvement contre 41 cpt en moyenne en Europe et dans le monde.  

Bref notre problème bien connu mais auquel ni les gouvernements précédents, ni l'actuel se sont jamais attaqués c'est l'Hyper-Etat qui plombe la compétitivité de notre industrie! Osera t on un jour s'y attaquer? Probablement jamais sauf en cas de menace sérieuses sur les taux auquel nos créanciers nous prêtent de l'argent car c'est là que se situent les gros bataillons d'électeurs de la fonction publique. Alors...    

Comments

[blogcitoyen]

Il faut mettre, en regard des prélèvements obligatoires, les services rendus. Les impôts ne servent pas qu'à rémunérer des fonctionnaires. Les services publics et la sécurité sociale sont toujours cités par les étrangers installés en France comme l'un des facteurs d'attractivité les plus importants de notre pays (après la gastronomie, bien sûr !!! )

[Sceptique]

Il est difficile, moralement, et socialement, de "virer" les fonctionnaires excédentaires, adjectif quantitatif lui même difficile à affirmer, en raison de la complexité de nos lois et règlements. Le précédent avait appliqué le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, qu'il fallait compléter par une simplification administrative. Le présent s'est empressé de tout casser, se faisant une clientèle reconnaissante.