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CaDerange
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2 janvier 2014

Brèves de Blog

  • On n'arrète pas le progrès ! Vous avez entendu parler des drones, ces sortes d'avions ou d'hélicoptères miniatures sans pilotes qui peuvent servir à de multiples usages. Je vous avais signalé par exemple son utilisation par ERDF pour surveiller ses lignes électriques. En voiçi une autre, d'ordre oenologique cette fois. Il s'agit du propriétaire de vignobles classés dans le bordelais , Bernard Magrez, qui s'en est équipé pour suivre de près la maturation des grains de raisin des Chateaux Pape Clément, La Tour Carnet, Chateau Fombrauges,et Le Clos Peyraguey. Le drone en question est équipoé d'une caméra infrarouge pour déterminer s'il faut enherber,traiter,fertiliser et finalement vendanger telle ou telle parcelle de manière à constituer des cuvées plus homogènes 

  • Le Brésil, malgré les promesses de Lula avant son départ, la proximité idèologique existant avec notre propre gouvernement et le déplacement de François Hollande juste avant la décision, a fini par préférer l'avion suédois Gripen à notre Rafale pour remplacer sa flotte d'avions de combat. Pas brillant pour notre économie et pour notre Redressement Productif.
    La raison? Le prix des avions en compétition dans un contexte ou l'économie brésilienne ralentit et où la polémique enfle sur le coût de la Coupe du monde de Football suivi des Jeux Olympiques.D'une certaine manière, l'équipement de l'armée brésilienne a été un peu sacrifiée à ces épreuves sportives. Le Gripen est en effet un avion plus petit, moins puissant et équipé de systèmes d'armes plus basiques.Il s'est quand même vendu à 250 exemplaires dans le monde mais dans des pays moins huppés sur le plan militaire que la France.
    Et après tout, dans le monde actuel, avons nous besoin d'un niveau de sophistication tel que celui du Rafale ou du F18 américain? A moins qu'il ne s'agisse d'un problème de compétitivité....
    En tous cas une visite présidentielle qui n'aura visiblement rien rapporté

  • La Chine est certes devenue l'usine du monde mais elle a vu, peu à peu, ses coûts de main d'oeuvre ne pas arrêter de grimper. Au point que, soit les entreprises de pays asiatiques industrialisés, Japon et Corée du Sud en tête, qui, dans un premier temps, avaient constitué leur base industrielle en Chine, décidèrent de délocaliser cette base industrielle vers d'autre pays voisins moins coûteux, soit les entreprises chinoises elles mêmes ont délocalisé leurs propres installations ou en ont construite de nouvelles dans d'autres pays d'Asie du Sud Est à coût de main d'oeuvre plus faibles.
    C'est ainsi qu'à l'occasion de la catastrophe du Rana Plaza, vous avez soudain réalisés que les textiles dont vous pensiez qu'il venaient tous de Chine, venait en fait du Bangladesh, devenu en quelques années le premier producteur et exportateur de textiles au monde.
    Dans un autre domaine, celui de l'électronique, c'est le Vietnam qui est en pointe. Il est vrai que le salaire vietnamien, par rapport à celui payé à un ouvrier chinois de la région de Pékin, lui est inférieur des deux tiers. C'est le coréen Samsung qui emploie 45 000 personnes dans 13 usines et 7 centres de R&D en Chine,qui redéploie désormais ses investissements vers le Vietnam où il va inaugurer sa plus grande usine de téléphones portables à 70km au nord d'Hanoi. Il lui en a couté 2 milliards de dollars pour y produire à terme 120 millions d'appareils par an. Samsung espère produire 40pct de ses téléphones portables au Vietnam dès 2015.Les exportations de la marque représenteront 10 pct des exportations totales du pays.
    Mais Samsung est loin d'être le seul grand de la téléphonie à être présent dans ce pays. Nokia y possède également une usine d'où commence à sortir le modèle d'entrée de gamme destiné à se vendre sur ce continent. Les grands de la sous traitance, Foxconn, ou le japonais Nidec, ou les Intel et LG s'y précipitent aussi attiré par les généreuses incitations fiscales qui leurs sont offertes. Samsung Electronics ne paiera pas d'impots pendant 4 ans pour les productions sortie de sa nouvelle méga usine avant de passer  à 50pct du taux normal pour les douze années suivantes. Difficile de relocaliser dans de telles conditions, n'est ce pas Monsieur Montebourg?

  • Se relocaliser en France n'a rien d'une partie de plaisir si l'on en juge par les difficultés de la Fondérie Loiselet, située en Eure et Loir,qui fut une des premières entreprises françaises à relocaliser sa production de Chine en France et avait été, de ce fait, distinguée comme exemple à suivre par le Ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg.
    Seulement voilà, quelques mois plus tard,  elle vient d'être placé en redressement judiciaire avec un passif de 19 millions d'euros accumulé en 15 mois d'activité.Malgré les espérances ambitieuses de son PDG, les ventes n'ont pas suivis, les investissements dans une usine très automatisée pour être concurrentielle avec les couts de production en Asie du Sud Est, ont été plus couteux que prévus, et les aides diverses d'état n'ont pas suffi. On cherche désormais un repreneur pour cette société dans lequel l'Etat Français detient 22pct.
    Pourquoi pas un Ministre quelconque au titre de sa formation? 
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CaDerange
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