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CaDerange
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11 juillet 2013

Brèves de Blog

  • Pour faire partie des 3 ou 4  "grands "constructeurs automobiles dans le monde il va falloir fabriquer et vendre 10 millions de voitures par an dans un avenir proche. La raison en est la multiplication des contraintes dans tous les domaines, en particulier environnementales, qui se sont abattues sur les contructeurs et également à la mondialisation qui multiplie quand même les frais de commercialisation.
    Pour l'instant, en 2012 ils sont trois a en approcher,Toyota avec 9,75 millions,Général Motors et Volkswagen.Notre constructeur national Renault Nissan en est à 8,1 millions en incluant les ventes du russe Avtovaz(607 000). C'est Nissan qui en fait la plus grosse partie avec 4,94 millions d'unité contre 2,55 à Renault.Carlos Ghosn, à l'occasion de l'Assemblée Générale de Nissan (symptomatique non?) a annoncé l'intention du groupe de se joindre à ce club des 10 millions dès 2016. Et ma foi, il semble bien en avoir les possibilités entre le lancement à court terme de la marque low cost de Nissan, la revenante Datsun, la montée en volume de l'aventure Avtovaz et du marché russe,la réussite de Dacia et l'espoir si longtemps contrarié de pouvoir enfin fabriquer en Chine.
    Reste à regler le problème de Renault en France et en Europe qui continue à perdre des parts de marché et ne semble pas vraiment en position de redressement.Pour 2010, c'est Nissan qui est prévu contribuer à hauteur de 6 millions de ventes au 10 globales et Renault aux environs de 3 millions.Une inversion de contribution considérable par rapport aux positions de l'an 2000, l'année de la prise de controle de Nissan par Renault, durant laquelle Nissan représentait 2,65 millions de véhicules contre 2,35 à Renault.
  • J'avais eu l'occasion de vous signaler le potentiel minier d'un pays dont on parle peu,la Mongolie, enclavé qu'il est entre Chine, Russie et quelques autres voisins au coeur de l'Europe. Il est grand trois fois comme la France mais n'a que 3 millions d'habitants, essentiellement des nomades.Elle a de ce fait la plus faible densité de population au monde. Il est connu en particulier pour son désert, le désert de Gobi qui couvre un tiers de son territoire au sud. Sa capitale s'appelle Oulan Bator et sa monnaie est le tugrik. Son grand homme est Genghis Khan qui en fut le maitre au XIIIème siècle ayant unifié les tribus mongoles qui dominèrent la Chine à cette époque..
    La Mongolie a été successivement sous l'emprise de la Chine et de la Russie.Elle est devenue indépendante le 1er décembre 1911 profitant de la révolution chinoise de 1911.
    Le climat y est très continental chaud l'été et très frois l'hiver jusqu'à - 40 deg C. Oulan Bator est d'ailleurs la capitale la plus froide du monde avec une moyenne de température de - 2,4 °c!
    Elle est actuellement une démocratie avec un Président élu, actuellement Tsakhiagiyn Elbegdorj et un Parlement, le Grand Khourai. 
    Son économie va bien boostée qu'elle est par ses richesses minières (cuivre,molybdène, fluorine et tungstène)  et la demande de la Chine.Son PIB a ainsi cru de 12,3 pct en 2012 après 17,5 pct en 2011. Il est prévu de mettre en production avec Rio Tinto la plus grande mine du monde, une mine de cuivre et d'or à Oyu Tolgoi, au sud du désert de Gobi, à 550 km d'Oulan Bator et 80 de la frontière de Chine.Une autre mine, de charbon cette fois, est aussi prévue être mise en production.
    En ce moment le pays vit une campagne électorale active ,entre le président sortant Elbegdorj, et son challenger Badmaannyambuu,laquelle a eu pour conséquence de pousser le président sortant à renégocier les conditions d'exploitation d'Oyu Tolgoi et d'en repousser l'exploitation.C'est la répartition des richesses qui pose problème...
    A suivre donc.
  • Notre état doit vraiment être en quasi faillite car ne voila t il pas qu'il annonce, via une Commission, dite Mobilité 21, qu'il va largement repousser les programmes de construction d'infrastructures que son prédécesseur avait planifiées, sans toutefois les "fonder" (anglicisme pour financer).Ils étaient au nombre de 70 pour un montant global de 245 milliards d'euros, dont une majorité d'infrastructures de transport.
    Ce rapport préconise un report dans le temps de la plupart de ces projets à horizon 2030 et 2050. Sont ainsi passé à la trappe la liaison ferroviaire Lyon Turin dont les travaux ont pourtant déjà été engagé coté italien, qui devait coûter quand même 25 milliards d'euros et qui est repoussé à 2050.Même topo pour le canal Seine Nord Europe  entre Compiègne et Cambrai et pour les liaisons TGV, à l'exception de la liaison Bordeaux Toulouse. On garde donc nos maigres sous pour la rénovation du réseau ferroviaire, celle du réseau routier et les infrastructures portuaires.
    Voila qui ne va pas dans le sens de la lutte contre le chomage dont la relance des infrastructures est une arme privilégiée. A suivre également.
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CaDerange
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