Angleterre: Quand les "blancs" désertent l'Université....

Les Universités Britanniques et le Ministère de l'Enseignement Supérieur sont inquiets de la quasi disparition des jeunes garçons blancs des classes populaires britanniques, ceux que nos amis britanniques appellent la Working Class, de leurs Universités.

Un signe du sentiment de déclassement, disent les experts, qui semble frapper une partie importante de cette population. Une étude avait déjà montré, avant la crise, que 6 pct seulement des jeunes garçons de cette classe de population peu argentée allait à l'Université contre 26 pct de ceux appartenant à des minorités ethniques diverses et 34 pct pour les filles de ces mêmes minorités.Depuis la crise ça ne semble pas s'être arrangée.Comme si cette classe de population ne croyait plus à l'ascenseur social contrairement aux descendants d'immigrés et aux filles en particulier...

Ces dernières entrent d'ailleurs en plus grand nombre désormais à l'Université que les garçons.Au point que le Ministre envisage de faire ce que Nicolas Sarkozy avait appelle de la discrimination positive, c'est à dire de donner des avantages particuliers à ce groupe de population pour les attirer à nouveau dans l'enseignement supérieur.Ce pourrait être des subventions aux Universités qui feraient des efforts particuliers pout les attirer, voire des quotas de jeunes garçons blancs!

Une attitude qui serait sans doute en France perçu très négativement. Mais serions nous capable de faire une telle étude sans nous attirer les foudres des de la CNIL qui interdit les discriminations raciales, sexuelles, religieuses ou en terme d'origines ethniques? A priori non, ce qui pose le problème de comment aborder des problèmes de cette sorte alors qu'il est interdit d'en mesurer l'importance....