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CaDerange
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5 mars 2013

Brèves de blog

  • Il est une pollution à laquelle personne, jusqu’à présent, ne s’était intéressé et n’avait proposé la moindre action, celle des mégots de cigarettes que vous trouvez partout sur nos trottoirs, dans les parcs publics, dans les rues, autour des arbres, voire à l’intérieur des bâtiments publics. Sans doute le syndrome de la chasse aux voix qui fait que nos hommes politiques n’ont jamais eu le courage de s’y attaquer, la population concernée étant trop importante pour que, avant de l’indisposer, on ne s’accorde un petit temps de réflexion. C’est notre écologiste, Jean Vincent Placé, qui vient de dégainer contre eux en proposant, devinez quoi, une taxe de plus sur les cigarettes au taux de 5 centimes par cigarette, ce qui fait tout de même 1 euros par paquet.
    Sur le fond, j’ai toujours trouvé désinvolte au minimum  ceux qui sur un trottoir devant vous se délestent de leur mégot sans même se donner la peine de l’écraser. Ca fait parti pour moi de la catégorie des petites incivilités à laquelle je ne me plaindrais pas que l’on s’attaque un jour. La taxe, que l’on oublie rapidement, ne me parait pas l’outil idéal pour s’y attaquer pour autant, si elle n’est pas assortie d’une campagne éducative voire d’un minimum de repression. Si vous allez à Singapour et que vous vous débarrassez sur la voie publique de votre mégot, vous écoperez d’une amende qui n’est pas négligeable. Alors pourquoi pas chez nous ? 
      
  • Les petits patrons, ceux qui ont pris le risque de perdre un jour leur capital en même temps que leur travail, ne tirent finalement pas grand chose de la combinaison des deux! D'après l'Insee dont les chiffres sont repris par la CGPME, le syndicat professionnel des PME, leur salaire moyen annuel net s'est établi pour 2010 à 50980 euros pour les PME de moins de 20 salariés, soit 4249 euros par mois tout proche du niveau que François Hollande, lors d'une bourde ancienne, avait jugé être celui de la richesse.Au cran immédiatement au dessus, celui des PME de 20 à 50 salariés, on arrive à 77270 euros sur l'année soit 6476 euros/mois.
    Des salaires qui varient largement néanmoins en fonction du secteur d'activité. Pour les entreprises de moins de 20 salariés,le Pdg d'une entreprise dans les services financiers, à 96 440 euros a gagné deux et demi fois plus que son homologue d'une entreprise du batiment à 39 500 euros.
    Le nombre de ces dirigeants de Pme a baissé sur 2010 de 11,4pct du fait du nombre d'entreprises ayant mis la clef sous la porte cette année là, 60 277. Ub chiffre qui matérialise bien le risque de perte qui accompagne toujours le capital, au contraire du travail. Bien sur, me direz vous, en cas de défaillance de l'entreprise, les salariés y perdent leur travail. Le patron aussi mais souvent également ses biens personnels et familiaux.

  • Il y a quelques années quand  Alcatel s'était crée sous la houlette de Serge Tchuruk, j'avais été surpris de voir que ce dernier avait localisé la société holding de tête...aux Pays Bas. Là où les taxes sur les sociétés étaient les plus attractives.
    Depuis les Pays Bas ont encore amélioré leurs dispositifs d'optimisation fiscale qui sont connus sous le nom de "sandwich hollandais" et appréciés des multinationales. Ils ont l'avantage de taxer à un taux réduit les "royalties" ou redevances qui sont appliqués par les sociétés mères sur leurs filiales pour l'utilisation de leur nom commercial, de leurs produits et de leurs méthodes. Une méthode  courante de faire payer aux filiales les services d'un groupe mais qui peuvent parfois devenir excessives et servir à rapatrier l'argent de des royalties vers les maisons mères.
    Google par exemple a modifié son dispositif d'optimisation fiscale pour le faire passer par les Pays Bas ce qui est une bonne indication de son intérêt.
    Une autre indication de cet intérêt est le montant des investissements étrangers par des sociétés "boite aux lettres" aux Pays Bas qui se montent à des sommes largement plus elevées que le PIB du pays lui même.
    Au total il y aurait pas moins de 14 300 holdings installés aux Pays Bas

  • Le PDG de l'Air Liquide s'exprimant sur le projet d'obligation de vente de sites industriels que le gouvernement souhaiterait mettre en place, le juge irréaliste car dit il: "Ce qui guide une entreprise dans son choix de fermer ou non un site, c'est le marché! Autrement dit seuls les sites qui ne sont pas rentables, même après restructuration, ont vocation à être fermés.Une reprise de tels sites par une société ne résout pas leur inadéquation au marché. Je constate qu'aucun pays n'impose de céder des sites qui doivent être fermés.
    En d'autres termes, il sera très difficile de trouver des repreneurs pour aussi bien la raffinerie Pétroplus de Grand Couronne comme les hauts fourneaux de Florange tant que le marché n'aura pas remonté suffisamment pour en justifier le rédémarrage.  
      
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CaDerange
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