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CaDerange
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27 février 2013

Viande de cheval: Une étiquette? Mais pour quoi en faire?

A l'occasion du Salon de l'Agriculture, François Hollande nous a donné la solution pour éviter que ne se reproduise le remplacement de viande de boeuf par de la viande de cheval qui vient de faire scandale dans toute l'Europe et d'affecter toute l'industrie agro-alimentaire. C'est simple, il suffit d'apposer une étiquette sur les marchandises concernées! Une étiquette qui indiquerait le pays d'origine de la viande ou du poisson entrant dans la recette. 

Il fallait y penser n'est ce pas et notre Président l'a fait! Mais je suppose que pour que l'on décide d'apposer une telle étiquette sur les produits agroalimentaires, il faut que la mesure proposée ait été acceptée par nos partenaires de l'Union Européenne.Et s'il s'agit d'en indiquer la nationalité, on peut penser qu'une telle mesure serait ressentie comme une manoeuvre protectionniste de notre part. Ou bien l'expression, très courante chez nous, que chez nous la viande est bonne et bien fabriquée alors que partout ailleurs, c'est plus douteux!  Comment nos amis des autres pays de l'Union pourraient ils accepter une telle demande alors que nous essayons tous de construire un marché commun avec en principe des normes équivalentes à satisfaire dans tous les pays? Par ailleurs,dans le cas qui nous concerne,avons nous démontré que le problème était lié à l'origine de la viande, la Roumanie? Pas que je sache et il parait difficile de stigmatiser la production de viande dans ce pays sur la base des résultats actuels connus de l'enquète. 

Il faudrait, je suppose, que l'on porte aussi sur la dite étiquette, la nature de la viande. A ma connaissance c'est déjà le cas. Et dans la mesure où il semble bien que nous ayons été confronté à une escroquerie dans cette affaire de lasagne, on aurait trouvé sur l'étiquette, la viande que l'escroc aurait indiquéé lors de la vente, dans ce cas de la viande de boeuf.

Il n'y a pas eu cette fois de problème sanitaire, et le produit vendu avec la viande de cheval était quand même sain à la consommation.La fameuse étiquette ne nous protègerait donc pas de ce problème bien plus sérieux. C'est le rôle des analyses et des controles de production de nous en protéger et c'est exactement ce qu'ils ou elles ont fait dans cette affaire. Il est vraisemblable d'ailleurs que les autorités sanitaires décideront de rajouter à la liste des controles une analyse,-à definir par les spécialistes-, qui permette de distinguer la viande de boeuf de la viande de cheval pour éviter qu'une telle tromperie ne se reproduise.

A quoi donc correspond cette demande de notre Président? A mon sens à vouloir montrer qu'il est bien au courant du problème,qu'il est là pour défendre les français de telles malversations et qu'il a d'ailleurs  dejà trouvé la solution qu'il va proposer à la Commission de Bruxelles pour adoption immédiate. Mais, Bon Dieu, que ces gens sont long  à adopter des solutions évidentes. Bref de l'electoralisme de base...  

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Commentaires
S
Le "yaka" est un virus qui a une affinité particulière pour les homo sapiens politicus.
CaDerange
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