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CaDerange
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25 janvier 2013

Cour de récré; attention Danger!

Nos médias nous informent parfois des jeux dangereux qui se pratiquent parfois dans les cours de récréations de nos établissements scolaires, malheureusement en général à l'occasion d'un accident grave ou même d'un décès!

Nous qui avons connus les cours de récréations de la génération précédente, voire de deux générations avant, nous sommes incrédules et n'y croyons pas forcément. Pensez donc à notre époque, les instituteurs se promenaient en groupe dans la cour de récréation et intervenaient éventuellement en cas d'incident ou de début de bagarre. Quant aux jeux pratiqués, nous n'en etions encore qu'aux gendarmes et aux voleurs.

Aujourd'hui nous avons toute une palette de jeux à risques que nos psychologues ont analysés en détail et sur lesquels ils font des thèses ou éditent des livres. Il y a donc nous dit ont les "jeux d'asphyxie" tels les jeux du foulard, celui du cosmos, de la grenouille, des poumons, de la cravate ou encore le rève bleu, le rève indien, le baiser du dragon qui consistent tous à... étrangler une victime ou à lui comprimer la cage thoracique ou les carotides. Résultat, le cerveau est moins irrigué et on peut en arriver à des pertes de consciences jusqu'à des lésions irréversibles.

Vous avez ensuite les " jeux d'agression" appellés des doux noms de cercle infernal, petit pont massacreur,bouc émissaire ,du mikado, de l'as de pique dont le principe est d'agresser, au sein d'un groupe, l'un de ses membres. Sympathique non? Il existe parait il une version plus sexe, dite la castreuse, dans lequel le jeu consiste à projeter l'enfant sur un obstacle pour qu'il s'y blesse les parties génitales.

Dernière catégorie, les "jeux de mort" qui ne se produisent pas nécessairement dans la cour de récré, qui consistent en des défis stupides comme la traversée de voies de chemin de fer,- le toréador-, ou à sauter dans le vide,-l'Ange blanc-. 

D'après une étude de la Sofres, 71 pct de nos enfants de 7 à 17 ans connaissent ces jeux et 12 pct y ont déjà participés.Ca se passe à tous les ages, dès la maternelle, dans tous les établissements scolaires et à tous les niveaux sociaux, de manière occasionnelle ou régulière,et dans les deux types de postures, agresseur ou victime ! Etonnant, non?

Que font les instituteurs pendant ce temps, ils papotent? A moins qu'ils n'aient obtenus, grace à des conquètes syndicales difficiles, de ne plus avoir à faire la garderie et...de n'être remplacés par aucun autre dispositif.En principe ces "amusements" se font dans le secret du "corps des adultes" et les parents eux mêmes auront de la difficulté à aborder le sujet avec leurs enfants qui se verrouillent dans le secret. Il faut donc surveiller les signes d'alerte comme les traces de coup,les marques sur le corps ou sur le cou ou des maux de têtes et dans ce cas offrir à l'enfant le cadre le plus sécurisant possible pour l'aider à s'exprimer sur ses angoisses et ses souffrances.

Vous pouvez aussi en parler à l'Education Nationale à qui vous confiez vos enfants( de manière obligatoire) et dont vous attendez qu'elle en assure la sécurité...

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Commentaires
S
Les jeux des garçons ont toujours été violents, mais n'allant jamais jusqu'à prendre des risques, non ignorés, avec la vie. Quel est le facteur nouveau? Globalement, la familiarisation avec la mort, à partir de ses représentations en bande dessinée, en film ou série violente, à la télévision, par les jeux vidéos, dont le principal attrait est de manipuler un tireur d'élite qui fait mouche à presque tous les coups.<br /> <br /> Comme il n'est pas pensable de supprimer ces "sources d'information...et de formation", il ne reste que la mise en garde, la surveillance attentive des regroupements d'enfants, l'exclusion immédiate et définitive des transgresseurs(les parents étant dûment avertis de l'éventualité*).<br /> <br /> * En cas d'exclusion d'un établissement pour raison disciplinaire, l'Éducation Nationale propose un autre établissement, d'accès forcément moins commode.
CaDerange
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