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CaDerange
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6 octobre 2012

Brèves de Blog

  • Vous aviez entendus nos amis allemands, au tout début de la crise grecque, suggérer aux grecs déjà en difficultés financières majeures, de ...vendre leurs ïles. La Grèce dispose en effet de milliers d'iles dans la mer Ionienne, en mer Egée, dans les Cyclades dont la vente aurait sans doute permis de rembourser un peu de la dette de leur pays.
    Cette plaisanterie un peu lourde, lancée concomittamment avec celle du Club Med, n'avait pas plu beaucoup aux grecs.Depuis la crise et les mesures drastiques prises par les gouvernements successifs les ont tellement étranglés que leur résistance à de telles demandes s'est érodée et que tout ce qui peut lever la pression fiscale permanente qui les écrase deviennent finalement acceptable et acceptées.Les grandes familles grecques,elles mêmes, écrasées de taxes sont devenues volontaires pour vendre les îles qui faisaient partie de leur patrimoine de prestige. Ainsi la famille Onassis, propriétaire de l'île de Skorpios, en mer Ionienne, est elle en recherche d'un acheteur.
    Les pouvoirs publics ont entamé un dénombrement de toutes ces 6000 îles et en ont établi une liste de 560 îles, à vendre en dix groupes. Habilété suprème, la législation grecque n'autorisant pas la vente d'îles appartenant à l'Etat, le fond de privatisation en a autorisé... la location sur 40 à 50 ans. Les titulaires des baux seront autorisés à y développer des complexes touristiques, apportant ainsi au pays des investissements précieux. Attention néanmoins à la compléxité de la législation grecque et aux obligations environnementales et archéologiques qui exigent un parcours labyrinthique pour obtenir le permis de construire.
    Au total, ce sont 19 milliard d'euros qui doivent être réalisés par le gouvernement grec d'içi 2015.
  • Nous avons PSA qui est en grandes difficultés financières et se voit obligé de fermer son usine d'Aulnay. Les Italiens, eux, ont Fiat qui est tout aussi en difficulté que PSA et vient de décider de bloquer ses investissements en Italie.Sergio Marchionne, son PDG, avait annoncé un plan d'investissements de 20 milliards d'euros dans les usines italiennes du groupe en l'an 2010, qu'il avait négocié en échange d'une modification drastique des avantages sociaux en Italie et dans l'entreprise après un processus compliqué qui avait impliqué des référendums auprès des personnels, usine par usine.
    Fiat, comme PSA, souffre de l'écroulement du marché européen et plus particulièrement de celui de l'Europe du Sud.Il ne dispose que d'une gamme vieillissante et inadaptée à la clientèle des pays du nord de l'Europe qui achètent encore.Il est descendu à 7pct de part de marché européen alors que le marché italien lui même est revenu au niveau de celui de 1970. Il a par contre fait une affaire en rachetant Chrysler qui bénéficie, lui, d'un marché US en bien meilleure forme.Le constructeur américain a engrangé un bénéfice au premier semestre 2012 de 1.21 milliards d'euros contre une perte de 425 millions d'euros chez Fiat.
    Reste que l'Italie est inquiète de voir sa plus grosse entreprise en grande difficulté.Fiat confirme que, malgré le gel des investissements, les usines italiennes seront utilisées pour répondre à la montée de la demande de Chrysler. Les politiques et les syndicalistes voient plutôt, eux, se profiler une retraite en rase campagne vers..;les Etats Unis, voire la fermeture de l'usine historique de la Fiat, le Lingotto de Turin.  
  • Le gouvernement est en train de créer une Banque Publique de l'Investissement dont vous vous demandez peut être qu'est ce qu'elle apporte de neuf par rapport aux mécanismes actuels, la Caisse des Dépots et Consignations, Oséo, ou le FSI. Je ne sais pas vraiment, à part peut être le montant de capital utilisable  ou la centralisation des intervenants en une seule structure. Si je vous en parle, c'est parce qu'apparemment le gouvernement éprouve quelques difficultés à trouver un Président présentable pour cette structure assez ambitieuse.On a essayé de débaucher des grandes banques françaises de la place quelques personnages haut placés dans leur hiérarchie, mais sans succès. Vous savez pourquoi?
    Au tarif maximum désormais fixé par le gouvernement pour les Présidents des sociétés nationales, aucun d'entre eux n'a exprimé le moindre intérêt.Ce sera dur de récruter du personnel compétent dans l'avenir....    
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CaDerange
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