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CaDerange
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15 juin 2012

Brèves de Blog

  • L’un des soucis de l’industrie aéronautique est la variation des monnaies les unes par rapport aux autres qui jouent sur la compétitivité du prix fait à un client en dollar et sur le prix de revient des appareils à la livraison en fonction du coût des matériaux importés.
    Mais ce n’est pas le seul effet des variations erratiques des monnaies les unes par rapport aux autres. Un des gros problèmes d’un producteur de matériels de cette taille et de ce prix en est le financement. Il faut en effet des sommes énormes pour financer l’achat d’un ou plusieurs Airbus A 380 par exemple, et toutes les compagnies aériennes n’ont pas les finances à la mesure de leurs ambitions ou de leurs besoins.
    Dernier problème potentiel, de nos jours les banques ne sont pas très solides ni très sures. Il ne faudrait pas qu’il advienne que la trésorerie d’EADS se trouve piégée dans la possible faillite de telle ou telle banque européenne.
    C’est la raison pour laquelle EADS étudie sérieusement de se muer en banquier, en rachetant éventuellement une petite banque. En plus des problèmes mentionnés ci-dessus qui se trouveraient résolus, un tel rachat aurait l’avantage de donner à EADS accès à la BCE dont on sait qu’elle peut parfois donner accès à du financement à des coûts très faibles. Seul inconvénient, les Etats Unis seraient bien capable de porter plainte à l’OCDE pour concurrence déloyale ou subvention à la vente. Mais, après tout, Boeing aurait toujours la possibilité de faire de même…
  • J’avais eu l’occasion de vous dire qu’il me semblait qu’EDF avait fait une excellente affaire en revendant sa participation dans la troisième compagnie d’électricité allemande, EnBW, au land dans lequel elle était le plus implantée et qui en était son actionnaire. A l’époque de cette revente, l’Allemagne d’Angela Merkel n’avait pas encore décidée de sortir définitivement du nucléaire après la catastrophe de Fukushima. 
    Il en coûta 4,7 milliards d’euros au Land de Bade–Wurtemberg pour racheter à EDF ses 47 pct de EnBW. Un prix qui est désormais contesté par le Land qui se rendant compte de sa boulette voudrait bien récupérer….2 milliards d’euros. C’était pourtant le Ministre-Président du Land qui avait à l’époque proposé lui même les 4,7 milliards d’euros !
    Evidemment, depuis il y a eu l’arrêt post Fukushima des sept réacteurs d’Allemagne les plus anciens, mais EDF n’est pas responsable si deux d’entre eux appartenaient à EnBW !
  • La Chine est devenu le Cinquième pays au monde consommateur de vin.Vu leur population et le faible pourcentage de ces consommateurs, ça veut dire que, comme pour l'automobile, elle est appellée à devenir le premier marché mondial du vin.Or la Chine n'est pas absente de vignobles même si notre vision du chinois le voit plus buvant du thé.C'est une filiale du conglomérat public de l'agriculture,Cofco, une entreprise à 2,1 millions de salariés,qui s'en est chargé. Elle s'appelle GreatWall et produit 115 millions de litres par an de vin, principalement des rouges, à partir de vignobles situés au nord du pays dans 5 régions vinicoles. 90 pct de la consommation nationale chinoise est assurée par des producteurs locaux (dont GreatWall pour 15pct de ce marché) et le reste du monde ...les 10pct importés restant.
    Ce n'est donc pas un petit acteur dans ce métier. Elle utilise d'ailleurs les services de grands oenologues comme le spécialiste des bordeaux Michel Rolland et peut s'offrir les moyens techniques les plus pointus. Attendons nous d'içi quelques années à voir arriver chez nous des copies chinoises de nos meilleurs vins. D'ailleurs pour sans doute mieux les copier, GreatWall  vient d'acheter un chateau bordelais de la rive droite, le Chateau de Viaud dans l'appelation Lalande de Pomerol.
  • Il n'y a pas que des inconvénients à revisiter les niches fiscales car l'on s'aoerçoit parfois que, pour des raisons diverses, des absences de taxation ou minoration de taxation ont été içi et là, purement et simplement oubliée. Ainsi peut on s'étonner que les actes de chirurgie esthétique ne soient pas soumis à la TVA alors que à quelques exceptions prêt (chirugie réparatrice par exemple), ce sont des interventions de confort, qui plus est pratiquées chez des patientes et patients à revenus moyens à très élevés.Des patients qui peuvent payer puisque une bonne part de ces interventions font l'objet de surfacturation, voire de dessous de tables. La TVA non appliquée, en quelque sorte, passerait au noir!
    Bercy, qui est sur la piste de tout ce qui bouge envisage de taxer ces prestations au taux de 19,6 pct, sauf prestations à visées réparatrices.
    Les pauvres vont être accablés, pour sur.
    Rappellons incidemment à Monsieur Laurent Fabius, une grosse niche fiscale qu'il avait lui meme crée, l'exemption de taxation au titre de l'impôt sur les grandes fortunes pour les antiquités et objets d'art. Nul doute qu'il va signaler une telle anomalie à ses collègues de Bercy 
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CaDerange
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