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CaDerange
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5 juin 2012

Facebook:la réalité de l'économie internet?

Surprise, Surprise! Alors que l'on pensait que l'introduction de Facebook serait un succès, elle se traduit par un désastre financier pour certains, en général les petits porteurs qui placent parfois leur argent en bourse comme ils vont jouer au casino.

Normalement le cours de bourse, qui représente la valorisation qu'accordent les investisseurs à telle ou telle société, doit correspondre à des élements concrets et incontestables( hard facts en anglais) établis par des comptables suivants des règles bien précises et certifiés par des commissaires aux comptes comme un chiffre d'affaire, des dépenses et leur différence, un bénéfice. Vient s'y rajouter une part de valorisation d'ordre subjectif, car une valorisation est un mélange des éléments çi dessus, incontestables, et d'élements subjectifs comme l'anticipation de l'évolution du marché dans lequel intervient la société et son évolution même dans ce marché,l'évolution des résultats des années précédentes, la confiance dans des dirigeants etc. Ce sont ces élements subjectifs qui sont susceptibles d'ajouter à la valorisation liée aux chiffres incontestables, une valorisation additionnelle qui peut être aussi importante voire plus que la valorisation de base.

Dans le cas d'une introduction de société nouvelle ou avec peu de résultats historiques comme c'est le cas avec Facebook, cette "note de gueule" pour un secteur économique ou une société peut être très importante. Ce fut déjà le cas avec ce que l'on a appellé la bulle internet il y à quelques années où les investisseurs se précipitèrent sur des start ups informatiques au moment de la montéee en charge d'internet à quasiment n'importe quel prix alors que les dites sociétés n'avaient encore accumulées que des pertes comptables et n'étaient riches que d'espoirs de croissance.

L'histoire de Facebook et de son introduction ratéee est du même tonneau, sauf qu'elle se produit à un stade de croissance de la société plus tardif ce qui aurait du limiter également les emballements du marché et pas seulement conforter les espoirs des optimistes.Tout s'est passé comme si les investisseurs ne s'étaient intéréssés qu'au nombre d'utilisateurs du site, qui ne rapportent rien mais se chiffrent en millions et centaines de millions (900 à ce jour crois je comprendre), et pas au chiffre d'affaire de la société qui étaient disponibles et n'avaient rien d'extraordinaire.Rajoutez par la dessus l'habileté, pour ne pas dire plus, des banques introductives et vous arrivez à la chute quasi immédiate du cours de bourse 

Cette introduction ratée pose la question du mode de fonctionnement/business model d'une activité commerciale gracieuse,-tout y est gratuit en effet-, financée par une activité sans lien direct avec le service rendu et normalement vendu, qui est la publicité puisque c'est elle qui finance les frais de fonctionnement, qui sont en général faibles, de ce site internet. Or comme disent les chinois, "les arbres ne montent pas jusqu'au ciel".

Au delà de la vrai création d'une actvité économique, on peut se poser la question de la nuisance écologique que génère cette activité, car à 900 millions d'inscrit et à des milliards d'échange de message et de photos correspondent des tonnes et des tonnes de CO2 émis par les serveurs sur lesquels tournent les logiciels qui font fonctionner Facebook? Y a t il une contrepartie à ces aspects négatifs de cette activité en terme d'emplois? Apparemment assez peu car tout cela fonctionne à grand coup de programmes automatiques et maintenant que le site est établi, il n'y a plus besoin que d'un minimum d'opérateurs.

Moralité: une activité d'ordre social surtout et culturel,un tout petit peu, sans plus d'intérêt économique que les panneaux publicitaires de nos villes.Alors c'est probablement encore bien trop cher que l'activité que cela représente... 

  

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S
"Tout ce qui brille n'est pas d'or!"
CaDerange
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