e-Commerce et logistique...suite

Je vous décrivais dans mon message précedent du 21 décembre sur le même sujet, les principes généraux de la logistique moderne et les impacts successifs que lui ont apporté la Vente par correspondance puis le e-Commerce.Celui çi en effet, a obligé les logisticiens, à peine remis de leur conversion aux contraintes de la VPC à s'adapter à celles du e-Commerce.

Celui çi en effet a transformé une logistique de livraison par gros colis palettisables en une logistique de petits colis en très grand nombre.En plus il n'y a pas qu'une logistique de e-Commerce, mais plusieurs en fonction du type de e-Commerce dont on parle. Celle des boutiques en ligne multiproduits comme C Discount ou Pixmania n'a rien à voir avec celle des ventes flashs comme Ventes Privées qui travaillent par campagne ou par vague.Sans compter ceux qui juxtaposent la VPC Classique à un canal e-Commerce nouveau, ceux qui font de la livraison à domicile urbaine type Télémarket ou ceux qui font de la livraison avec retrait en magasin ou petit entrepot, ce que l'on appellle le "drive".

A chaque type de distribution correspondent des types d' entrepots et d"organisation du travail à l'intérieur de ces entrepots avec plus ou moins de mécanisation suvant l'importance des flux de colis.A partir de10 000 colis jours, il faut absolument mécaniser la collecte des marchandises car une collecte manuelle n'est plus gérable avec un flot de personnel dans tous les sens qui devient vite considérable.Les entrepots de vendeurs flash dont le modèle est  basé sur un petit nombre de références et un grand nombre de colis est plus facile à automatiser. La logistique des livraison en drive doit elle gérer les pîcs de commandes et livraisons sur la journée.

Les grands de la ventes flash peuvent avoir à traiter jusqu'à 70 000 colis par jour ce qui exige des installations extrèmement sophistiquées et très informatisées( 2 à 3 fois plus de logiciels qu'un entrepot VAD classique) qui peuvent couter les yeux de la tête et qui leur sont propres. Elles doivent en plus être très flexibles pur s'adapter aux exigences d'un marketing hyperactif.

Ceux qui n'ont pas les volumes pour s'équiper eux mêmes passent par des entrepots mutualisés, souvent appartenant au logisticiens traditionnels type Géodis qui ont du également s'adapter à ce nouveau type de commerce.

Enfin, le dernier stade est la livraison finale à la sortie de l'entrepot jusque chez le client final ou le point relais. C'est le domaine de la Poste qui détient 60pct de ce marché et dispose d'un réseau constitué de longue date.L'arrivée du e-Commerce a permis l'émergence de nouveau acteurs comme Envoimoinscher ou Envoi2colis et la montée en charge de réseaux de points relais issus de la VPC comme RelaisColis(Ex LaRedoute),MondialRelay (ex 3Suisses) ou Kiala. Des points relais incidemment qui vont permettre d'apporter un complément de revenus à des boutiques autrement en difficultés et de maintenir l'animation des centres de petites villes.

La boucle est bouclée pour l'instant mais sans doute pas pour longtemps tant est dynamqiue et inventif le e-Commerce...