Bataille pour l'eau(Suite)... Le Chott al Arab

Je vous avais signalé dans un message du 25 mai, l'émergence à la surface de la planète de la bataille pour l'eau. Je vous y parlais de celle pour la maitrise des eaux du Nil entre l'Egypte et les quatre pays dans lequel le fleuve prend sa source et effectue ses premieres centaines de kilomètres ainsi que celles pour d'autres fleuves de par le monde.

En voiçi un nouveau qui pose problème.Il s'agit du Chott-el-Arab, le fleuve que forment les eaux du Tigre et de l'Euphrate en se réunissant avant de se jeter dans le golfe persique au sud de Bassorah

C'est un estuaire de 170 km de long qui sert de frontière entre l'Iran, l'Irak et le Koweit.C'est à la fois un fleuve et un marais avec un ecosystème très riche qui allie poissons d'eau douce et d' eaux salées et d'une grande biodiversité. Seulement voila, la guerre irano-irakienne a malheureusement pollué gravement cette zone avec des produits pétroliers et des épaves de très nombreux bateaux au point que le Chott el Arab n'est plus navigable et que le poisson qui était la nourriture essentielle de la ville de Bassorah y a quasiment disparu.

Le fleuve n'a désormais plus la force d'arriver jusqu'à la mer qui l'envahit peu à peu. C'est le résultat de décennies de non entretien en amont de l'Euphrate et du Tigre, mais aussi de prélévements par les pays en amont, Syrie, Iran et Turquie, par l'intermédiaire de la construction de barrages nouveaux. C'est ainsi que l'Iran a bloqué pendant 10 mois le débit de l'un des affluents l'Harun.

A suivre