Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CaDerange
Archives
21 juillet 2010

Chantage des Aiguilleurs du ciel: un peu de pudeur, Messieurs...

C'est reparti, nos aiguilleurs du ciels sont en grève du zèle et perturbent le trafic au moment même où les européens et les français partent en vacances. en utilisant la méthode chère aux salariés en position de monopole, la prise en otage des usagers qui n'en peuvent, mais....

Ils se sont pourtant fait "redresser les bretelles" en début d'année par la Cour des Comptes qui a stigmatisé leur attitude et en particulier la manière qu'ils ont de s'accorder des RTT supplémentaires. Un système interne de gestion des effectifs dans les tours de controle  appellé "clairance", mis en place sans l'aval de la DGAC, Direction Générale de l'Aviation Civile,(du moins on l'espère) et qui permettait aux controleurs aériens de prendre de larges vacances llégales en faisant fi parfois de notre sécurité.

Il a fallu un référé de la Cour de Comptes, pas moins, pour que Jean Louis Borloo,le Ministre de l'Ecologie qui chapeaute les transports de Dominique Bussereau, veuille bien intimer l'ordre à ce dernier de s'interesser au sujet et de répondre à la Cour des Comptes.Sur la base du rapport embarrrasé de la DGAC, la Cour des Comptes a confirmé officiellement la pratique des chefs d'equipes de donner des autorisations officieuses d'absence à certaines controleurs au sein d'une équipe quand il jugeait que la présence de tous ne se justifierait pas.

L'inconvenient, c'est que si le chef d'équipe se trompait  il prenait le risque d'assurer le service en sous effectif ! Et que tout de même quand vous effectuez un travail, vous êtes payés pour une prestation dont il ne vous appartient pas de juger des conditions dans lesquelles vous la remplissez. Or les controleurs du ciel sont très bien payés, 6 à 8000 euros /mois pour une centaine de vacations par an et pour des compétences de techiciens supérieurs.C'est simple leur indice statutaire devrait probablement, à l'occasion de la prochaine prise en otage( mille pardons, grève), atteindre celui des polytechniciens.

L'autre inconvénient, c'est que cet avantage anormal, exceptionnel au départ, était devenu une règle abusive administrés sous la houlette des syndicats. Ces derniers admettent un taux d'absence de 25 à 30 pct de controleurs. La Cour des Comptes qualigie, elle,ce système de clairances de "massif".Du fait de ces absences autorisées, un controleur effectue des horaires par vacation de 8H15 contre 5830 pour leur collègues d'Eurocontrol, ce qui dans un métier stressant néanmoins, est contraire à la sécurité des voyageurs.

La Cour des Compes avait déjà signalé ces anomalies dans ses rapports de 2002 et 2006 mais la DGAC n'avait pas trouvé le courage d'essayer de réformer de telles pratiques. Va  t elle le faire cette année? Pas vraiment car nous sommes en position de monopole de syndicats. Il est préférable que ce soit l'Union Européenne , sur laquelle on pourra rejeter la faute, qui en prenne l'initiative!

Or effectivement il y a une logique dans un espace aérien européen, d'unifier aussi les méthodes et les organisations du controle. Les compagnies aériennes, attaquées pour cause de manque de maitrise de leurs émission de CO2, n' ont pas manqué de dire qu'une des possibilités de réduction importantes de ces émissions consistait justement à harmoniser procédures et organisations au niveau européen.

Alors, messieurs les controleurs aériens, quand on a la chance de bénéficier de très bons salaires, de conditions de travail exceptionnelles et de la retraite à 57 ans, peut être vaudrait il mieux négocier discrètement pour le maintien de vos avantages que d'exciter les utilisateurs. Un exemple? Cet article ne serait pas paru sans votre dernier abus dans ce domaine...   

Publicité
Commentaires
J
Le point sur les annulations de vols en France<br /> LEMONDE.FR avec AFP | 21.07.10 | <br /> <br /> La grève des contrôleurs aériens mercredi entraînait de nombreuses annulations de vols. Le point à la mi-journée. La DGAC a indiqué que pour la matinée au moins, les aéroports de Metz-Nancy, Dinard, Bergerac, Brest, Pau, La Rochelle et Biarritz sont fermés. Aux aéroports de Pau et de Biarritz, tous les vols ont été supprimés jusqu'à 20 heures.<br /> <br /> <br /> <br /> A Marseille, 68 vols ont été annulés (33 à l'arrivée, 35 au départ) sur 305 mouvements programmés dans la journée, soit 22 % des vols.<br /> A Nice, la plus importante plate-forme de province, 15 vols au départ (sur 160, soit 9,3 %) et 14 à l'arrivée (sur 159, soit 8,8 %) ont été supprimés.<br /> A Bordeaux-Mérignac, un vol sur cinq a été annulé, soit 12 vols au départ, 11 à l'arrivée.<br /> A Lyon Saint-Exupéry, 38 vols (19 arrivées et 19 départs) ont été supprimés, soit 11 % du trafic, selon la direction. Sont concernées les compagnies Easyjet et Air France, pour des destinations françaises et européennes (Madrid, Birmingham, Porto, Barcelone, Prague, Dusseldorf).<br /> A Limoges, 16 vols sur 22 devaient être assurés.<br /> A l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, 11 vols ont été annulés sur 86 prévus initialement.<br /> A Lille, 7 vols nationaux ont été annulés, le vol Lille-Palma a été reporté et deux vols ont été repositionnés sur Bruxelles. A l'aéroport de Beauvais, spécialisé dans les vols low cost (Ryanair à 80 %), 16 vols ont été supprimés sur 56, soit une proportion de 29 %.<br /> A Rennes, 6 vols ont été supprimés et 3 retardés sur 36. <br /> A Nantes, 8 vols ont été annulés au départ et autant à l'arrivée sur un total de 101 programmés.<br /> A Brest, 5 vols sur 16 en direction de Lyon et de Paris ont été supprimés et deux départs à destination de Palma (Espagne) retardés. A l'arrivée, quatre vols venant de Paris ont été annulés et trois retardés en provenance de Palma et de Bordeaux.<br /> A Quimper, deux vols à destination de Paris sur les 4 au départ de la journée sont maintenus. Sur les quatre arrivées, un seul vol est pour l'instant maintenu, en provenance de Paris.<br /> A Toulouse, de longues files d'attente se formaient devant les comptoirs. Sur les écrans informant des départs ou des arrivées, la plupart des vols étaient soit annulés, soit retardés.<br /> A Perpignan, qui assure normalement 7 à 12 départs par jour, un des 3 vols Air France prévus mercredi a été annulé. De même pour la compagnie Ryanair.<br /> A Tarbes, 2 vols sur 3 d'Air France devraient être maintenus, et des retards sont attendus pour les vols charter, une équipe sur deux de contrôleurs aériens faisant grève.<br /> <br /> Bien cordialement,<br /> <br /> jf.
J
Histoire d'alimenter le débat et de remettre les choses à leurs justes proportions, je vous propose ci-dessous un article du journal Le Monde:<br /> <br /> La réorganisation du ciel européen divise les contrôleurs aériens français<br /> <br /> <br /> La réorganisation du ciel européen sème la discorde parmi les syndicats de contrôleurs aériens français. Majoritaire, le SNCTA (53 % des voix aux élections professionnelles) soutient le projet du gouvernement en espérant obtenir le statut de fonctionnaire européen. En revanche, les syndicats issus des confédérations redoutent que cette réforme n'engendre un démantèlement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et ont déposé un préavis de grève. Celui-ci devrait perturber l'activité des aéroports de mardi soir 20 juillet à jeudi matin 22 juillet.<br /> A l'origine du conflit, la création à partir de 2012 de neuf grands "blocs fonctionnels" qui se substitueraient aux actuels vingt-sept systèmes nationaux de surveillance du trafic aérien. La France serait intégrée au sein du Fabec (Fonctional Airspace Block Europe Central) avec l'Allemagne, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, qui concentre 55 % de l'activité aérienne en Europe. <br /> A terme, il s'agirait de fonder un espace unique - une première tentative lancée en 2004 avait échoué devant la réticence des Etats - face à la croissance du trafic aérien qui devrait être de 50 % d'ici à 2025. Pouvoirs publics et syndicats admettent la nécessité de sortir d'une gestion strictement nationale. Le Fabec permettra de mettre en service des routes aériennes plus directes - le gain moyen serait de 17 kilomètres par vol - et d'intégrer davantage les contrôleurs militaires. En revanche, les répercussions d'un tel changement sur le statut des 4 400 aiguilleurs du ciel et des 8 000 autres fonctionnaires de la DGAC sont conflictuelles.<br /> Début 2010, le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, avait proposé aux partenaires de la France que le Fabec soit géré par une structure intégrée plutôt que par une organisation fondée sur la coordination des Etats membres. Cette proposition avait déclenché deux mouvements de grève à l'appel de l'intersyndicale CGT-CGC-FO-UNSA/Iessa UNSA/ ICNA en janvier et février. Le gouvernement avait alors chargé Gilles Savary, ancien député européen (PS), de lui remettre fin juillet un rapport consacré aux modalités sociales de la transition vers un "prestataire unique".<br /> En introduisant dans le cadre du Contrat social triennal - dont la signature est prévue mercredi - la question de la création du Fabec sans attendre le rapport de M. Savary, le gouvernement a réveillé l'hostilité de l'intersyndicale.<br /> De son côté, le SNCTA - qui a présenté ses "excuses" aux usagers dans la perspective des arrêts de travail auxquels il ne participera pas - reste favorable à un projet qui, dans un premier temps, permettrait aux contrôleurs aériens de conserver leur statut de fonctionnaire en étant détachés auprès du nouveau prestataire. "En termes de salaires et de conditions de travail, les salariés ont plutôt à y gagner", plaide Nicolas Hinchliffe, secrétaire national du SNCTA. Le syndicat, qui a constitué le Mosaic, une structure qui regroupe des organisations européennes de contrôleurs aériens, attend l'émergence d'un "institut européen de la navigation aérienne" dont "le personnel sera employé en qualité de fonctionnaire européen". Une perspective qui laisserait entrevoir de meilleurs salaires et une fiscalité revue à la baisse.<br /> "Si le projet aboutit, on pourra plus facilement tailler dans les effectifs des 8 000 autres fonctionnaires de la DGAC et engager son démantèlement", assure Pierre Meybon, secrétaire général du syndicat Force ouvrière des contrôleurs aériens. Les opposants au projet de prestataire unique européen soulignent que plusieurs pays - dont l'Allemagne, qui a transformé en société anonyme son organisme public de contrôle aérien - ne sont guère disposés à voir leurs aiguilleurs du ciel redevenir des fonctionnaires, même sous statut européen.<br /> A moins qu'un accord n'intervienne lors d'une réunion de conciliation prévue lundi 19 juillet, la grève devrait avoir lieu. L'intersyndicale évoque d'ores et déjà la possibilité de prolonger ce mouvement en septembre.<br /> Jean-Michel Normand<br /> Article paru dans l'édition du 20.07.10.<br /> <br /> Bien cordialement,<br /> <br /> jf.
P
le pays est foutu, gangréné par des syndicats de j'menfoutiste et des politiques émasculés..
CaDerange
Publicité
Publicité