Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CaDerange
Archives
11 août 2009

Brèves de Blog

  • L'Etat autrichien vient de s'apercevoir que son agence de refinancement, l'OBFA, se livrait depuis plusieurs années à des placements à risque aux Iles Cayman.Et pas qu'un peu puisqu'il s'agirait de 11 milliards en provenance des impôts des contribuables autrichiens placés entre 1998 et 2008 sur des placements à court terme dans ce paradis fiscal. Placements selectionnés pour leur bon classement par les agences de notation,bien entendu. Honte aux agences de notation, ces pelées, ces galeuses d'où nous vient tout le mal!
    Au début ca a d'ailleurs remarquablement marché puisque l'OBFA a engrangé pas moins de 685 millions d'euros de bénéfice en dix ans de temps.Je suppose, mais l'histoire ne le dit pas, qu'année après année, le Ministre des Finances, le gouvernement tout entier, voire le contribubale qui, en fin de compte, en subissait les effets positifs s'en félicitaient! Et puis la crise est arrivée, le marché s'est retourné et les actifs de l'Autriche se sont évaporés brutalement. La perte "officielle" à ce jour atteint les 380 millions d'euros mais pourrait croitre finalement jusqu'a 600 à 700 millions d'euros.
    Moralité; Il ne faut pas croire seulement les agences de notation, épilogue une porte parole du Ministre des Finances! Comment voudriez vous que des hommes politiques aussi naif aient jamais pu prevenir une crise économique et financière comme celle que nous venons de vivre?
  • Dans le même ordre d'idée vient de sortir un livre de Benoit Maffei et Noël Amenc aux éditions Economica intitulé "L'impuissance publique; Le déclin économique français depuis Napoléon" que je n'ai pas encore lu mais dont le titre dit bien ce qu'il veut dire. Si vous lisez ce blog régulièrement vous savez que c'est également mon avis que les ressorts de l'action politique sont très éloignés de ceux des actes économiques, ne serait ce que parce que la motivation ultime des hommes politiques y est d'être réélu,et que cette dychotomie ne permet pas toujours à nos politiques de prendre les décisions nécessaires au développement harmonieux de l'économie. Le communisme ou encore à un degré moindre les 35 heures sont des exemples de mesure ou de doctrine politique contre productrice sur le plan économique.
    Monsieur Jacques Attali lui même,dans un livre intitulé "Une brève histoire de l'avenir" (que je vous recommande d'ailleurs) attribue comme ces auteurs le déclin relatif de la France à cette nostalgie du passé, au respect du pouvoir et des castes bureaucratiques et au contraire au désintéret pour l'industrie, les technologies du mouvement, l'innovation et le profit. Aujourd'hui encore, dit il, un patrimoine foncier reste noble, une fortune indusrtrielle suspecte.La France reste un pays sédentaire.
    Elle n'a jamais réussi à former une classe créative d'ingénieurs, de marins, de créateurs, de marchands, d'industriels, seulement des théoriciens et des artistes commandités par le pouvoir et des administrateurs chargés de synthétiser et d'administrer mais surtout pas de prendre des risques, ajoute t il. Pour lui Philippe le Bel,Mazarin,Colbert, Napoléon,Poincaré ou Pinay ne sont que des fausses gloires
    La mondialisation des échanges économiques, la globalisation des marchés ont eu pour conséquences que les centres de décisions économiques sont de plus en plus éloignés des centres de décisions politiques qui sont désormais uniquement "locaux", Et nos hommes politiques bien entendu, attachés à leur pouvoir et aux avantages qui lui sont liés, ont oubliés de nous dire qu'ils n'expédiaient plus que les affaires courantes....Or comme, in fine, c'est l'économique qui permet de réaliser les rêves des politiques, cela veut dire que cette cohorte de beaux parleurs nous coute maintenant infiniment plus cher qu'ils ne nous apportent de réalisations concrètes et utiles. Pour l'instant, ils servent surtout à générer des dépenses
  • Les regroupements de candidats à l'immigration vers l'Angleterre dans le nord de la France qui ont donné lieu à la mise en place du camp de Sangatte en septembre 1999 puis sa fermeture par Nicolas Sarkozy en 2002 se poursuivent de manière désormais moins organisés et plus clandestine du fait de la disparition de cette structure.Pour autant, le problème n'a pas disparu et la région reste le point de passage obligé de centaines de réfugiés extérieurs à l'Union Européenne.
    On a souvent accusé l'Angleterre d'être la responsable de cet afflux de réfugiés du fait des conditions supposées plus facile d'accueil dans ce pays.Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet où se combinent le manque d'acceil dans les premiers pays de l'Union rencontré par le candidat immigré,l'obligation pratique de devoir aller jusqu'au pays dans lequel on souhaite devoir s'installer pour s'y faire enregistré comme réfugié ou la plus grande facilité à y travailler au noir.
    Sachez néanmoins que les conditions d'accès à la Grande Bretagne vont changer et se sévériser avec la possibilité pour chaque immigrant de pouvoir devenir sujet britannique en fonction de ses compétences, de sa maitrise de l'Anglais et de son obéissance à la loi,-conditions qui existaient déjà-, auquel viendra se rajouter, dans un système à point,la prise en compte en négatif de "mauvais comportements" qui restent à définir.
    Un système nouveau qui risque de rallonger le temps nécessaire pour obtenir sa naturalisation, actuellement quasi automatique au bout de 5 ans, à parfois une dizaine d'année pour les "mauvais sujets".
                                                                                                                                                                      

             

Publicité
Commentaires
CaDerange
Publicité
Publicité