Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CaDerange
Archives
10 juin 2009

Européennes: une grande claque pour les politiques "staliniens" et pour les médias?

Les résultats des élections qui viennent de tomber sont cruels pour ceux qui espéraient en sortir bien mieux placés. Le Modem et François Bayrou que je n'accablerai pas puisqu'il sait très bien le faire lui même et le Parti socialiste bien sur. Il est vrai qu'entre un porte parole au discours quasi communisant et une première secretaire dont l'absence de charisme et la capacité à susciter de l'ennui est étonnante à un tel poste d'un coté, une ex candidate à la présidence qui, elle, est trop médiatisée( et non pas médiatique) de l'autre, et un ex adhérent, Mélenchon, qui est parti avec 6.5 pct des voix, il était difficile de faire mieux.

Les uns et les autres ont affirmé qu'ils allaient tenir compte de l'avis exprimé par le peuple. Nous verrons bien.Peut être cela donnera t il une nouvelle chance à des outsiders comme Delanoé ou à une nouvelle génération qui aura compris les ressorts de l'économie de marché qui nous gouverne que nous le voulions ou non, comme Manuel Valls, ou Moscovici. Il en est un, en tous cas, qui doit bien rire, c'est Francois Hollande dont j'avais dit dans ce blog au moment de son départ que ce n'etait pas parce qu'il partait du secrétariat du PS qu'il abdiquait toute ambition électorale et qui recommence à pointer son nez pour l'échéance 2012.

Il est un autre acteur incontournable de la grande fête électorale, les médias, qui devraient également tenir compte de l'avis des populations. Que n'avons nous entendu pendant les deux ou trois semaines qui précédèrent les élections européennes dans la très vaste majorité de nos médias! Un florilège de critiques sur le pouvoir en place et certains de ses acteurs principaux dont le Président lui même. Une floraison de conseils sur toutes les choses évidentes à faire pour redresser la France et oublier la crise! Des micros tendus à toutes occasions aux ténors de l'opposition y compris à notre postier national. Bref, de France Inter à i-télévision, tout était bon pour accabler le pouvoir en place et influer sur le vote dans le sens contraire à Nicolas Sarkozy.

On peut même se demander si la décision de présenter le film de Yann Arthus Bertrand, Home, sur le deuxième chaine nationale, à quelques jours des élections européennes, n'était pas le dernier avatar des oppositions pour abattre la majorité au pouvoir. La preuve, le score pharamineux des verts en France qui me semble, lui, en avoir fortement bénéficié.

Même la Presse qui a "prété" certains de ses hommes de proue pour aider les partis d'opposition à remplir les urnes à leur profit et l'Assemblée de Strasbourg. Pas de chance pour Jean François Khan, il a cholsi le parti du gaffeur de service, le Modem.Son hebdomadaire en tous cas est l'exemple même, semaine après semaine, d'un systématisme de l'opposition qui a du finir par déplaire aux français.Tout est toujours désastreux pour Marianne dans l'action gouvernementale...

Les Français, même s'ils se sont présentés en petite troupes dans les isoloirs, semblent bien avoir compris qu'un crise de l'ampleur de celle que nous vivons ne se resoud pas à cout de formules magiques, de Yakafaukon permanent et de retour à la case départ des recettes communisantes de papa. Quant à la défense de l'environnement, ceux qui ont fait la différence grace à un Grenelle de l'Environnement inattendu et efficace, ce sont les pouvoirs publics en place et pas les recettes du PS ou du Modem. Qu'il est difficile d'être dans l'opposition quand la majorité prend en charge les problèmes à traiter!

Reste donc aux battus, politiques et médiatiques, de réflechir à comment reprendre le rôle traditionnel des opposants, qui est de detecter les problèmes nouveaux ou mal traités et de leur proposer des solutions acceptables techniquement et économiquement, sans la langue de bois et le sectarisme qui leur est traditionnel. Pour cela, il faudra surement un grand coup de balais coté politique comme coté médiatique.

A suivre donc mais avec peu de chance, néanmoins que les vieilles moules tombent toutes seules du bouchot....D'autant plus que les plus fraiches et les plus libres d'esprit sont déja passées à l'ennemi.

Publicité
Commentaires
Z
Un élément n'est jamais évoqué par personne dans l'analyse du vide politique du discours du PS : la fin du glissement à gauche.<br /> Depuis la chute du Mur de Berlin, l'idéologie progressiste a dû constater l'échec des modèles communautaristes et abdiquer devant le seul modèle viable pour continuer à naviguer entre progrès social et libertés : l'économie de marché.<br /> Désormais, en dehors du discours radical des anticapitalistes, il n'y a plus que la possibilité de faire des arbitrages au sein de l'économie de marché.<br /> On crie partout que le modèle social est mort. Or il n'en est rien. Il n'est pas mort, il est en place. Il trouve ses limites dans son financement, mais il est en place en France. En conséquence, la gauche n'a le choix qu'entre cracher dans la soupe ou demander "plus", sans jamais être en mesure de proposer comment, faute d'adéquation entre la posture et la réalité.
W
Les bavures à répétition des faiseurs de frontières remettent en question la véracité de la théorie du chef du village national <br /> – stop - <br /> L’interdépendance abusive ou non entre les territoires demeure leur fond de commerce, mais elle est la seule garante de l’unicité de leur l’identité <br /> – stop – <br /> Entre une majorité omnipotente et une opposition fonctionnaire, les extrêmes font office de modérateurs –<br /> - stop –<br /> Quand on consomme des subventions sans acheter la technocratie, on finit par fantasmer le régime des autres <br /> – stop – <br /> À force de nous vendre une Europe humaniste et paradisiaque, on en oublierait qu’aujourd’hui elle est plus une nécessité qu’un choix <br /> – stop – <br /> Entre les accusations dignes d’une cour de récréation et les invectives feutrées, on pourrait croire que la nature du débat est la diversion commune<br /> – stop –<br /> Les élections européennes s’adaptent au buzz anthropophage et au culte de l’immédiateté sans memoires<br /> – stop –<br /> À la croisée de chemins handicapés par un passif, plus qu’un passé, les options de mutation offertes sont restreintes<br /> – fin -<br /> la suite ici<br /> http://tiny.cc/9MNfi<br />
CaDerange
Publicité
Publicité