Arche de Zoé:le paiement des dommages et intérets toujours non tranché

Nos médias ne nous parlent plus, ou très rarement, de l'affaire de l'Arche de Zoé qui n'intéresse plus suffisamment de monde pour lui consacrer quelques grammes de papier. il est vrai qu'il y en a eu des kilos de gaspillés pour des personnages qui ne le meritaient pas vraiment.

Sachez néanmoins que chacun est rentré chez soi et a repris ses activités précédentes à l'exception des activités humanitaires puisque le jugement le leur interdisait.Eric Breteau et sa compagne,Emilie Lelouch, les deux leaders de l'aventure, ont retrouvé des fonctions d'ambulanciers et sont rentrés dans l'anonymat. Le livre qu'Eric Breteau, pourtant en principe épuisé par sa rétention tchadienne, avait commis et publié aux éditions Plon n'a pas fait un tabac.Moins de 10 000 exemplaires, c'est décevant nous dit son éditeur, pour une affaire aussi médiatisé. Personne ne l'avait pourtant forcé à le publier, je dirais même qu'il se serait grandi de refuser de le publier.

Reste l'ardoise de l'affaire à payer, 6 millions d'euros qui devaient revenir en principe aux enfants "enlevés" si je prends en compte la version des autorités tchadiennes.Bien que condamnés au Tchad  à verser les 6 millions d'euros, ils s'y sont toujours refusé et seraient d'ailleurs bien incapables de le faire. Le Ministre de la Justice Tchadien, Jean Alingué, prétend que son gouvernement a versé 1.5 millions d'euros aux familles des enfants. Vraisemblablement un gros mensonge car, dans un pays où 50 euros/mois constitue un gros salaire, on devrait distinguer de loin dans  la zone d'Abéché , les habitations des dit parents.Bien sur, le seul payeur potentiel est le gouvernement français que le Tchad s'amuse à mettre sous pression régulièrement au cas où. Pour l'instant, Rachida Dati tient bon sur la position du refus, mais son successeur.? Essayons toujours, on ne sait jamais...

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