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CaDerange
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9 février 2009

Sarkozy:Qu'il est difficile de faire passer les mauvaises nouvelles...

Vous avez sans doute, comme moi, assisté à la prestation de notre Président, Nicolas Sarkozy, de jeudi dernier pour expliquer sa politique et défendre ses options économiques après une grève importante. Importante de par le nombre de participants bien que très diversifiée entre des groupes de personnes( représantants du secteur public et du secteur privé nettement plus représenté que d'habitude) aux préoccupations tres différentes( Pouvoir d'achat et/ou Peur du chomage) mais réunis dans l'incompréhension de la situation et le doute sur les solutions adoptées.

Nul autre peut être que Nicolas Sarkozy n'aurait eu la capacité de conviction et l'exceptionnelle qualité pédagogique pour faire passer ses messages, expliquer la situation et défendre les options qu'il a prise de relance par l'investissement qui est aussi, quoiqu'en disent syndicats et adversaires politiques, également une relance par le pouvoir d'achat car dans un investissement quel qu'il soit entre une part prépondérante de frais de main d'oeuvre et de personnel et donc de soutien à la consommation.Par rapport aux demandes et suggestions des syndicats et des partis de gauche d'augmentation du Smic ou d'embauche de fonctionnaires supplémentaires, c'est une option que je qualifierais de sectorielle en ce sens qu'elle accorde ses crédits en fin de compte au secteur privé qui fournira les travaux, les matériels et les services beaucoup plus qu'aux salariés du secteur public ou aux retraités. L'avenir nous dira si c'était la bonne option.

Elle s'attaque néanmoins pour moi en priorité à la catégorie de personnes les plus vulnérables, les salariés du privé qui tremblent tous les jours d'apprendre que,-ca y est-, leur usine ferme.Excusez moi, mais le problème de pouvoir d'achat de personnes dont la sécurité de l'emploi et des revenus n'est pas menacé, n'a pas le même caractère de gravité extrème que la détresse de ceux qui voient leur travail et source de revenus disparaitre brutalement ou diminuer intolérablement( fin de CDD qu'on oublient, chomage partiel) avec pas ou peu d'espoir pour des raisons diverses (qualification, age, impossibilité de changer de région etc)  de retrouver emplois ou revenus.

Incidemment, comme l'a dit le Président et comme j'ai l'occasion de le dire fréquemment dans ce blog, c'est le privé qui paye le public et l'auglentation du nombre de fonctionnaire reste un luxe que les performances et la compétitivité en baisse de notre industrie( cf la dégradation de notre balance importations/exportations) ne permet pas de se payer pour l'instant.

Il n'en reste pas moins qu'un tel message qui confirme les mauvaises nouvelles sur la santé de notre économie est irrecevable pour ceux qui croient toujours que l'Etat est une poche pleine d'argent dans laquelle on peut puiser sans fin.Quant on vit difficilement au jour le jour, on en arrive à vouloir simplement que cela cesse ou s'améliore et peu importe d'où que vienne l'argent( les "riches" mais ils sont peu nombreux, ou plus prosaïquement nos enfants) ou que cela mette en danger l'économie dans laquelle nous vivons.

L'inquiètant dans tout cela c'est que nos hommes politiques et nos économistes, en France et à l'étranger, ne semblent pas avoir ni une vrai appréciation de la situation( ou du moins ils ne nous en font pas part), ni surtout les solutions pour en sortir. Même Barack Obama, qui commence à s'énerver devant la lenteur de réaction du système démocratique, ne semble pas avoir non plus les solutions et je crains que, comme notre Président, il ne se retrouve dans un an et demi face à la déception de ses électeurs et au désenchantement de son peuple. Il a la chance d'avoir un peuple dynamique pour réagir dans de telles conditions du fait de systèmes d'assistance infiniment moins performant aux Etats Unis mais la situation économique est infiniment plus grave là bas.ous avez sans doute, comme moi, assisté à la prestation de notre Président, Nicolas Sarkozy, de jeudi dernier pour expliquer sa politique et défendre ses options économiques après une grève importante. Importante de par le nombre de participants bien que très diversifiée entre des groupes de personnes( représantants du secteur public et du secteur privé nettement plus représenté que d'habitude) aux préoccupations tres différentes( Pouvoir d'achat et/ou Peur du chomage) mais réunis dans l'incompréhension de la situation et le doute sur les solutions adoptées.

Nul autre peut être que Nicolas Sarkozy n'aurait eu la capacité de conviction et l'exceptionnelle qualité pédagogique pour faire passer ses messages, expliquer la situation et défendre les options qu'il a prise de relance par l'investissement qui est aussi, quoiqu'en disent syndicats et adversaires politiques, également une relance par le pouvoir d'achat car dans un investissement quel qu'il soit entre une part prépondérante de frais de main d'oeuvre et de personnel et donc de soutien à la consommation.Par rapport aux demandes et suggestions des syndicats et des partis de gauche d'augmentation du Smic ou d'embauche de fonctionnaires supplémentaires, c'est une option que je qualifierais de sectorielle en ce sens qu'elle accorde ses crédits en fin de compte au secteur privé qui fournira les travaux, les matériels et les services beaucoup plus qu'aux salariés du secteur public ou aux retraités. L'avenir nous dira si c'était la bonne option.

Elle s'attaque néanmoins pour moi en priorité à la catégorie de personnes les plus vulnérables, les salariés du privé qui tremblent tous les jours d'apprendre que,-ca y est-, leur usine ferme.Excusez moi, mais le problème de pouvoir d'achat de personnes dont la sécurité de l'emploi et des revenus n'est pas menacé, n'a pas le même caractère de gravité extrème que la détresse de ceux qui voient leur travail et source de revenus disparaitre brutalement ou diminuer intolérablement( fin de CDD qu'on oublient, chomage partiel) avec pas ou peu d'espoir pour des raisons diverses (qualification, age, impossibilité de changer de région etc)  de retrouver emplois ou revenus.

Incidemment, comme l'a dit le Président et comme j'ai l'occasion de le dire fréquemment dans ce blog, c'est le privé qui paye le public et l'auglentation du nombre de fonctionnaire reste un luxe que les performances et la compétitivité en baisse de notre industrie( cf la dégradation de notre balance importations/exportations) ne permet pas de se payer pour l'instant.

Il n'en reste pas moins qu'un tel message qui confirme les mauvaises nouvelles sur la santé de notre économie est irrecevable pour ceux qui croient toujours que l'Etat est une poche pleine d'argent dans laquelle on peut puiser sans fin.Quant on vit difficilement au jour le jour, on en arrive à vouloir simplement que cela cesse ou s'améliore et peu importe d'où que vienne l'argent( les "riches" mais ils sont peu nombreux, ou plus prosaïquement nos enfants) ou que cela mette en danger l'économie dans laquelle nous vivons.

L'inquiètant dans tout cela c'est que nos hommes politiques et nos économistes, en France et à l'étranger, ne semblent pas avoir ni une vrai appréciation de la situation( ou du moins ils ne nous en font pas part), ni surtout les solutions pour en sortir. Même Barack Obama, qui commence à s'énerver devant la lenteur de réaction du système démocratique, ne semble pas avoir non plus les solutions et je crains que, comme notre Président, il ne se retrouve dans un an et demi face à la déception de ses électeurs et au désenchantement de son peuple. Il a la chance d'avoir un peuple dynamique pour réagir dans de telles conditions du fait de systèmes d'assistance infiniment moins performant aux Etats Unis, mais la situation économique est infiniment plus grave là bas.

Pas étonnant donc que la peur du lendemain couve un peu partout, d'autant plus que dans l'économie mondialisée les problèmes des uns se transmettent aux autres. On a beau être le meilleur de la classe et avoir un gouvernement qui a fait ce qu'il fallait pour maitriser la crise, on n'est pas à l'abri d'une mauvaise fortune ailleurs que chez nous.

En résumé, un bon état des lieux et des mesures prises mais, d'une certaine manière, un "show" qui n'a pas suffi à rassurer des français très inquiets.

A suivre...hélas.

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CaDerange
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