Brèves de Blog

• Par les temps qui courent, les nouvelles de nouveaux investissements ou même le maintien d'investissements déjà décidés sont rares et méritent d'être signalés. C'est le cas du lancement de la constuction de deux laminoirs à...Bayonne, une ville par forcément connue pour ses activités sidérurgiques.Et pourtant, il y a bien une acierie à Bayonne. Elle appartient à la Celsa, Companhia espanola de Aceros Laminadas, Compagnie espagnole des aciers laminés, mais contrairement à ce que son nom aurait pu laisser croire elle n'avait pas jusqu'à présent de... laminoir. C'est donc cet accessoire indispensable pour un fabricant de toles laminées qui va désormais lui permettre de produire et d'exporter via le port de Bayonne des rouleaux de tôles laminées plutot que les billettes, longue barres d'acier brute de coulée, qu'elle exportait jusqu'à présent.
  Quant à la matière première de cette acierie, il s'agit de ferrailles importées via le port. Une confirmation que de nos jours l'acier se fabrique en bord de mer!
• L'Espagne vient de voir la note que lui attribuait Standard and Poor's pour juger de sa solidité financière et donc de sa crédibilité comme emprunteur, abaissée de AAA, la note maximale dans le systeme de cotation de Standard & Poor's, à AA+, un cran en dessous.La conséquence pour l'Espagne,c'est que pour emprunter de l'argent sur le marché, il lui faudra offrir des intérêts plus élevés aux investisseurs pour compensser l'accroissement de leur risque.
  Il en coutera à l'Espagne en année pleine à partir de 2011//2012 de l'ordre de 11 milliards d'euros de plus pour ce qu'on appelle le "service de la dette".
• La presse  est en difficulté un peu partout dans le monde sous les coups de boutoirs d'internet, dont les couts  de fonctionnement sont infiniment moins élevés que ceux de la presse écrite dont il faut payer le papier, l'imprimer sur des machines gigantesques et la distribuer.Plus particulièrement en ce moment la chute du marché publicitaire, lié à la crise économique et financière, est un coup sevère de plus qui leur est porté. Or il semble que ce soit plaisant pour certains milliardaires de devenir propriétaire d'un journal connu et si possible prestigieux. Une satisfaction platonique du même ordre que celle d'être décoré de tel ou tel ordre de son pays.
  C'est le cas de Monsieur Arnaud en France qui s'est récemment offert les Echos.Ca a été le cas l'année dernière de Monsieur Rupert Murdoch qui s'est offert le Wall Street Journal. Il semble que ca va bientot être le cas aux Etats Unis du milliardaire mexicain Carlos Slim qui est sur le point d'entrer au capital du prestigieux New York Times contre un prêt, à 14pct tout de même, de 250 millions de dollars!
  C'est la cas également d'un oligarque russe, Alexander Lebedev,ex du KGB et propréiatire de 30pct d'Aeroflot entte autres participation, qui vient de prendre 75 pct du quotidien britannique,Evening Standard, seul journal du soir britannique. "C'est la meilleure façon de jeter l'argent par les fénètres" a t il déclaré.Un autre russe qui fait un pari encore plus risqué, c'est Sergueï Pougatchev, déjà propriétaire en France de l'epicier de luxe bien connu, Hédiard, qui vient lui aussi de racheter...France Soir, ex gloire de la presse française du temps de Pierre Lazareff et tombé depuis à 23000 exemplaires/jours;
• Le petit chaperon rouge est de retour. Très exactement au pluriel et pour une activité qui se developpe de plus en plus dans le privé, la gestion de crèches pour accueillir les enfants pendants que leurs mamans travaillent.Une conséquence de l'impécuniosité de nos collectivités locales qui choisissent désormais la sous traitance pour en installer de nouvelles plutôt que de les construire et les gérer eux mêmes. Il est vrai que les horaires des personnes municipaux sont difficilement compatibles avec ceux de salariés.
  Les Petits Chaperons Rouges,LCPR,sont une des sociétés nouvelles qui se lancent dans ce nouveau type d'activité. Elle est basée à Clichy mais vient de remporter la gestion déléguée des crèches d'Aix en Provence, 1900 places au total réparties en 20 crèches, qui font passer LCPR, première société de crèches en France, a un nombre d'implantantion de 62 établissements et 2600 places gérés par un effectif de 950 salariés.