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CaDerange
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19 décembre 2008

Petit Pont Massacreur: Où est passé la surveillance dans les établissements?

On nous apprend aujourd'hui, à l'occasion d'un accident grave,qu'il existe, dans les cours de récréation de nos écoles, un jeu stupide appellé "Petit Pont Massacreur" dans lequel celui à qui le ballon passe entre les jambes se fait tabasser par les autres.Le commentateur de la télévision nous dit que tout le monde, dans le monde de l'enseignement je suppose, connait bien ce jeu, comme s'il était naturel que nos enfants y jouent, avec les risques que cela comporte ,sans que personne, dans l'administration de l'Education Nationale, ne s'en inquiète ni se préoccupe de l'interdire.

Quelques mois avant, c'était un autre jeu tout aussi stupide et comportant également des risques graves, celui du "Foulard étrangleur", qui faisait la une de l'actualité pour un accident du même type sans que, là non plus, personne ne semble s'inquiéter de l'existence de ce jeu apparemment bien connu également dans les établissements scolaires.

J'ai connu des cours de récréations dans le primaire que les maitres et maitresses surveillaient entre deux cours. J'ai connu celles du sécondaire où, là aussi, il y avait une surveillance d'assurée par des "pions", généralement des étudiants que cela aidait à payer leurs études? Est ce à dire que notre Education Nationale, tout en augmentant sans fin ses effectifs, ait renoncé à assurer la surveillance des récréations?

Ou bien notre administration a t elle considéré, à un moment donné, qu'un élève confié à l'Education Nationale, n'était néanmoins pas sous sa responsabilité et que donc il n'était pas anormal qu'il puisse se faire tabasser dans ses locaux? Ou bien  alors, la tradition moyénageuse que les étudiants s'auto administrent s'est elle étendue jusqu'au cours de récréation de l'Ecole Primaire? Ou enfin est ce les enseignants et leur administration qui ont maintenant définitivement baissé les bras devant la violence de la société et ferment les yeux devant ses manifestations dans les établissements?

Je ne sais, mais il me parait inconcevable que l'on puisse annoncer publiquement aux informations qu'un élève s'est fait tabasser jusqu'au traumatisme cranien sans que cela ne suscite au moins une réaction du Ministère et surtout des actions pour rétablir la sécurité dans les établissements.

Il est vrai que, même en tant que professeur, on peut s'y faire poignarder sans que cela ne suscite un grand plan sécuritaire à l'Education Nationale....

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CaDerange
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