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CaDerange
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21 juillet 2008

La terroriste des Brigades Rouges était ....Assistante sociale !!!

Notre Président vient de prendre la décision d'extrader vers l'Italie une ex Brigadiste Rouge italienne, condamnée en Italie à perpétuité pour le meurtre d'un Commissaire, Marina Petrella. Elle avait été accueilli en France en dépit d'une demande d'extradition de l'Italie, par un passe droit de François Mitterrand qui, dans une posture régalienne dont il avait le secret, avait accepté en France les terroristes des Brigades Rouges "repentis" au mépris des accords d'extradition réciproque avec l'Italie.Imaginez que le terroriste coupable de l'attentat dans le métro à la station Saint Michel ou de celui de la rue de Rennes et condamné à perpétuité de ce fait ait pu aller vivre tranquillement impuni en Italie parce qu'il se serait "répenti". Pensez vous que l'opinion publique française et les parents et amis des victimes auraient apprécié un tel deni de justice?

Le but de cet article n'est pas de porter un jugement sur cette position de principe de notre Ex Président pas plus que sur le retournement en faveur de l'application de la loi et des accords d'extradition. Chacun jugera en son âme et conscience.

Il est de m'étonner qu'une criminelle comme Marina Petrella ait pu être employée par l'Etat Français ou les collectivités locales comme .....Assistante Sociale.N'y a t il  donc aucun controle à l'embauche pour ces postes sensibles qui peuvent impliquer des contacts avec de jeunes enfants, des antécédents de la personne embauchée? Ou bien même, est ce que à l'arrivée en France de Marina Petrella, la protection humanitaire de notre ex Président serait allé jusqu'à offrir un poste d'Assistante sociale à une meurtrière fraichement répentie?

Qu'en pensez vous ?

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Commentaires
G
Je vois une différence énorme entre faire du prosélytisme et se rendre coupable (ou complice) d'un meurtre ! Il me semble que la comparaison mérite d'être nuancée ...
Z
Je n'ai pas dit que c'était moral. Je dis qu'à partir du moment où on décide de ne pas l'extrader, il faut être logique jusqu'au bout, bien que je n'ai jamais approuvé cette décision. Qu'elle ait été assistante sociale ne me choque pas plus que ça, dans la mesure où les brigades rouges avaient des buts "sociaux" : la défense des pauvres contre les puissants. Pour la question morale, je ne me suis pas prononcé, c'est un autre plan.<br /> Je ne trouve pas que ce soit une activité "sensible" ou propice à la propagation de ses idées, pas plus que d'autres... Dans ce cas il faudrait évincer de leurs professions tous les profs d'histoire-géo communistes, soit plus de la moitié, les enseignants d'extrême-droite qui sont très nombreux, les journalistes des deux bords précédents, tous ces gens qui font du prosélytisme avec leur religion ou leur régionalisme et qui ont accès au public. Ça ferait pas mal de monde , non ?
G
Je cite : "Après tout, les brigades rouges ne s'en prenaient le plus souvent qu'aux riches et aux puissants." !! Comment peut on dire cela ? Peut on accepter que le meurtre soit justifié, et pardonné, parce que la victime était riche ou puissante ? Que deviennent la morale et le Droit dans tout cela ? <br /> S'agissant de l'activité exercée par cette terroriste, la question n'est pas de savoir si "elle a bien fait son travail" mais plutot, le refus d'extradition étant décidé, comment a t-on pu, compte tenu de ses antécédents criminels avérés, la laisser exercer une activité aussi sensible et propice à la propagation de ses idées malsaines ? <br /> Décidément, on n'en a pas fini avec l'héritage de Mitterrand !
Z
Il y a effectivement une certain ironie à ce qu'elle soit assistante sociale.<br /> Ceci dit, une fois qu'on admet qu'elle vive en France (et j'ai toujours réprouvé ce refus d'extradition), il faut bien qu'elle travaille. La question n'est pas de savoir si son activité terroriste la discrédite ou pas. A-t-elle bien fait son travail ou non ? C'est la seule question à se poser. Après tout, les brigades rouges ne s'en prenaient le plus souvent qu'aux riches et aux puissants.
CaDerange
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