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CaDerange
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1 novembre 2007

Turquie: Nicolas Sarkozy face à l'opposition des autres pâys européens

J'avais eu l'occasion dans un message du 2 septembre de vous faire part d'un certain " mollissement" de la position française dans la question de l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne. Mollissement qui se traduisait par des discussions sur la possibilité de supprimer l'article 88-5 de la Constitution qui prévoit de devoir consulter par référendum la population française avant l'entrée de tout nouveau pays dans cette Union. Article introduit par Jacques Chirac dans notre constitution alors que lui même ne s'était pas soucié de nous demander notre avis avant d'accepter l'ouverture de négociations avec la Turquie.

Lors  la campagne pour les Présidentielles, Nicolas Sarkozy s'était prononçé fermement contre l'entrée de la Turquie dans l'Europe et avait suggéré plutot le statut de membres associé. Je ne suis pas sur d'ailleurs que sa suggestion de créer une Union des Pays de la Méditerranée , même si elle me parait avoir du sens à long terme pour assurer la prospérité économique et la paix dans cette partie du monde, n'avait pas une arrière pensée drigée vers la Turquie du genre "lui donner un os à ronger pour atténuer sa déception". Mais sans doute suis je mauvaise langue;

Se prononcer contre l'entrée de la Turquie en France est une chose, le faire admettre par nos partenaires européens en est une autre. D'où la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un Comité des Sages d'une dizaine de personalités indépendantes pour réfléchir à l'avenir de l'Europe et à ses limites, idée reçu avec un certain scepticisme mais sans opposition frontale par ses pairs.

Làs, il semble que l'adoption du mini traité, autre proposition de Nocolas Sarkozy, à Lisbonne ait signé le glas, ou du moins réduit les ambitions, de ce fameux Comité des Sages. Sa création été néanmoins été acceptée, en contrepartie de l'accord de la France pour poursuivre les négociations avec la Turquie, mais seulement pour "réfléchir au nouveau rêve européen et son attractivité en mettant l'accent sur les relations avec ses partenaires et voisins de l'europe du Sud et de l'Est". Quant aux discussions sur les frontières de l'Europe, elles sont passées à la trappe !!

Un autre exemple qui montre qu'il est plus facile de dire "je l'ai promis, je le ferais" que de le faire...

 

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Commentaires
G
J'ajouterai que le Rapport remis par M. Balladur, Président de la Commission de révision des Institutions, au Président de la République propose, précisément, de modifier l'article 88-5 de la Constitution pour que la question des adhésions futures à l'U.E qui, dans la rédaction actuelle de cet article, ne peut être traitée que par voie de référendum puisse, désormais, être traitée soit par référendum, soit par le Parlement réuni en Congrès.<br /> L'ouverture à la voie parlementaire priverait ainsi les français de la possibilité de se prononcer sur un sujet aussi grave et capital que, par exemple, l'entrée dans l'U.E d'un pays comptant quelque 100 millions de musulmans ...!<br /> Est-ce bien ce que souhaitent les français ? J'en doute ! Quoi qu'il en soit, cette manoeuvre me semble de nature à permettre, le moment venu, une "reculade" sur le problème de l'adhésion de la Turquie à l'U.E par rapport aux positions prises... et je dis : Attention, DANGER !
E
ça te derange en quoi que la Turquie rentre dans l'Europe .De toute façon Sarko n'a pas le choix.Sa parole n'a aucun mais vraiment aucun pouvoir. Et puis de plus ce sera tres bien de voir des turcs dans nore pays. Eux au moin ne foutent pas la merde en France.
CaDerange
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