Les Bravos de CaDerange....dans la Recherche et l'Enseignement

Ils vont cette semaine aux personnes, organismes et sociétés suivants:

• A l'économiste Français Jean Tirole et au dela de lui même à l'Ecole d'Economie de Toulouse pour la medaille d'or que vionet de lui décerner le CNRS pour l'ensemble de ses recherches en économie.Une distinction très difficile à obtenir car elle distingue une personne par ans toutes disciplines scientifiques confondues.Le dernier économiste français à avoir reçu cette distinction, Maurice Allais en 1978, a reçu par la suite le Prix Nobel d'Economie. C'est dire que tous les espoirs sont permis à Jean Tirole!
  Jean Tirole est un polytechnicien, ingénieur des Mines et docteur de l'université Paris Dauphine et du MIT de Boston aux Etats Unis dans lequel il a longtemps travaillé et dont il est toujours professeur.Il est considéré comme le fondateur de la " nouvelle économie industrielle" et a permis de mieux comprendre les strategies d'entreprise en appliquant à leurs comportements la théorie des jeux.
  Il dirige TSE, l'Ecole d'Economie de Toulouse, qui est un des pôles de recherche en Economie de  l'Université des Sciences Sociales Toulouse 1 et a pris le relais comme animateur de cette activité de recherche d'un autre chercheur emblématique,Jean-Jacques Laffont, créateur de l'Institut d'Economie Industrielle et surtout précurseur des associations entre Recherche Universitaire et Entreprises dont l'aboutissement a été le pôles de compétitivité.
  Un très trés grand Bravo à ce chercheur émérite mondialement connu et à l'Ecole qu'il anime.
• Toujours dans le domaine de la Recherche, une autre réussite dans un domaine dans lequel j'avais eu l'occasion de vous signaler le niveau d'excellence des chercheurs français, celui de la recherche en mathématiques. Il s'agit du prix Seki-Takakazu qui a été attribué par la Société des Mathématiques du Japon(MJS) à l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques, IHES, de Bures sur Yvette pour leurs travaux dans la discipline des mathématiques.
  C'est le directeur de l'IHES, Jean-Pierre Bourgignon, qui ira recevoir son prix à Tokyo à l'occasion de la réunion d'automne de la MJS. Signalons que l'IHES et ses chercheurs ont déjà été couronnés de sept médailles Fields, considérées comme les plus prestigieuses récompenses dans ce domaine scientifique.
• Toujours dans le domaine de l'enseignement et de la recherche, l'extraordinaire presence des Ecoles de Management françaises dans le classement annuel du Financial Times. Comme l'année dernière, c'est HEC qui remporte la première place de ce classement devant la London School of Economics.Les autres écoles de management françaises ne sont pas très loin avec l'ESCP/EAP en 4ème position, l'Essec en 5ème, l'EMLyon en 6ème et l'arrivée dans le classement de deux nouvelles écoles de région,l'ICN de Nancy et l'ESCEM de Tours Poitiers.Un résultat prestigieux qui compense le mauvais classement des universités françaises dans le classement de Shangai et qui montre également que la clef d'écoles ou d'université de très haut niveau réside dans la selection des élèves;
  Ce succès des Ecoles françaises vient conforter le modèle  de formation des masters, basé sur 5 années de formation sans expérience professionnelle prélable par rapport au standard américain des MBA,2 ans de formation après expérience professionnelle.
  Conséquences de ces succés en tête du classement du Financial Times, les demandes d'inscription aux Ecoles de management françaises affluent, en particulier en provenance du Sud Est asiatique. Un grand bravo donc.
• Autre Grand Bravo , toujours dans ce domaine de la transmisssion de la connaissance,le grand succès à l'international de l'EMLyon qui inaugure ces jours çi à Shangai un campus flambant neuf en partenariat avec  l'East China Normal University, ECNU. Cette école sino-européenne, dotée de son corps enseignant propre, permettra par spon enseignement croisé, aux élèves européens d'aller acquerir une vision internationale du management et aux élèves chinois de développer leur esprit d'entreprise et de mieux comprendre l'Europe.
  Les entreprises françaises ne sont pas les moins intéressées à ces cursus interculturels car ils sont à la fois besoin de français comprenant le contexte chinois et de Chinois adaptables au contexte européen et comprenant les modes de pensées européens.
  L'EMLyon est particulièrement en avance dans le domaine de la coopération avec les universités chinoises puisqu'elle multiplie les initiatives depuis 1997  avec l'Université Lignan de Canton, l'Université Zhejiang de Hangzhou, l'accord avec Fudan University à Shangai et la crétaion d'un bureau permanent à Shangai. D'après le directeur de l'EMLyon, Patrick Molle,"ils sont en Chine pour apprendre de nouveaux modèles de business et de nouveaux modes de pensées ce qui est une obligation pour une business school moderne".