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CaDerange
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26 septembre 2007

Maïa Simon a choisi de mourir dans la dignité

Si vous lisez régulièrement ce blog, vous savez que j'avais été particulièrement impressionné par une émission de télévision qui reportait la mort en direct de Monsieur Jean Aebischer,atteint d'une maladie incurable et qui avait choisi de mourir dans la dignité. Si ce sujet vous intéresse vous pouvez relire ce message en date du 17 juin 2005 ainsi que d'autres messages sur la situation légale de l'euthanasie active et passive en France et dans le monde en date des 30 janvier, 2 février et 5 fevrier 2006.

Si je vous en reparle aujourd'hui c'est parce qu'une actrice française, Maïa Simon,a décidé de mourir elle aussi dans la dignité en utilisant les services de l'association suisse ADMD, Association pour Mourir dans la Dignité. La Suisse reconnait effectivement comme légal de pouvoir avoir recours au suicide médicalement assisté à condition que ce soit une assistance passive et que l'intéressé(e) ait certifié son accord.

Maïa Simon, agée de 67 ans, était atteinte d'un cancer et avait souhaité "vivre sa fin de vie selon sa propre acception de la dignité", comme Jean Luc Romero, Président de l'ADMD, l'a exprimé. Elle avait également souhaité expliquer son geste publiquement avant de mourir et avait réalisé un interview expliquant sa décision qui a été rendu public sur RTL et que vpous pouvez retrouver sur le site www.rtl.fr.

Maïa Simon était marseillaise d'origine et avait fait carrière dans le théatre tout d'abord avant d'apparaitre au cinema et dans des téléfilms et feuilletons. vous vous en souvenez peut être au coté de Jean Rochefort et de Claude Brasseur dans la comédie d'Yves Robert, "Nous irons tous au Paradis".

Elle nous a quitté le 19 septembre à 11h30 sans souffrir et nous souhaitons pour elle que ce titre de film ait été prémonitoire.      

Son départ pose à nouveau la question du droit exhorbitant que s'arroge l'Etat, en principe pourtant séparé de la religion, sur votre corps et votre vie en vous forçant par ailleurs à la souffrance....

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Commentaires
G
Je me garderai d'être aussi sévère à l'encontre de l'Etat ( le législateur en l'occurence ...) lorsqu'il s'agit d'un problème aussi complexe. <br /> Au demeurant, je ne pense pas que la séparation de l'Eglise et de l'Etat ait un lien quelconque avec cette terrible question qu'est celle de l'euthanasie passive ou active. Il me semble qu'il s'agit là plutôt d'un problème d'ordre moral et éthique dont la solution doit passer par une réflexion approfondie, dans un climat serein et, surtout, hors du champ émotionnel causé par la disparition tragique de tel ou telle personnalité.
CaDerange
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